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Abdoul Niang, porte-parole du candidat IBK : « Soumaïla Cissé et Tiébilé sont dans leurs stratégies de moi ou le chao »

A travers une conférence de presse animée ce lundi 13 août 2018 au siège du Mouvement Arc-En-Ciel, le porte-parole du candidat Ibrahim Boubacar Kéita, Abdoul Niang, dénonce les comportements de Soumaïla Cissé et Tiébilé Dramé, visant à déstabiliser le pays. « Ils sont dans leurs stratégies de moi ou le chao », a-t-il insisté.

Hier dimanche 13 août 2018, la ville de Bamako et les réseaux sociaux sont envahis d’informations selon lesquelles le candidat Soumaïla Cissé est en largement en tête du second tour de l’élection présidentielle.

Selon Abdoul Niang, cette situation orchestrée par le camp de Soumaïla Cissé vise à semer due troubles dans l’opinion et la préparer à un soulèvement au cas où les résultats des urnes ne reflètent pas leurs aspirations. Il s’agit, en croire au porte-parole d’IBK, du déroulement des trois phases de sabotage du processus orchestrées par l’opposition et qui avaient fait objet de dénonciation de sa part à la veille des élections : la phase consistant à pousser le Président sortant IBK à la sortie sans passer par les élections, la phase de perturbation du pays à travers des foyers de tensions et la phase de contestation des élections par des arguments fallacieux de fraudes.

« Tout ce qui est prédit est en cours de réalisation. Mais les deux premiers plans ont lamentablement échoué », a indiqué Niang.

Abdoul Niang dit ne pas comprendre l’opposition, notamment Soumaïla Cissé et Tiébilé Dramé dont la gamme de revendications, mêmes les plus capricieuses, à savoir l’audit d fichier électoral, la révision de la loi électorale, la nouvelle carte d’électeur biométrique et le remplacement des accesseurs de l’opposition par les siens dans les bureaux de vote, ont été acceptées par le Gouvernement, au nom de la paix.

« Le Gouvernement a violé la loi pour satisfaire l’opposition, dit-il, au nom de la paix ». Car la loi prévoit que le remplacement des accesseurs ne peut se faire qu’au plus tard 15 jours avant le scrutin.

Parlant du carnet de bulletins de vote qu’a brandi Tiébilé Dramé au QG de campagne de Soumaïla Cissé, et qui a fait objet d’une conférence de presse la nuit de la veille du deuxième tour, Abdoul Niang a fait savoir que c’est un faux document et que le Gouvernement a porté plainte contre l’URD, car l’auteur de cette information est un membre de l’URD.

Concernant la descente des militants de l’URD dans leur QG et certaines artères de la capitale pour fêter ce qu’ils appellent la victoire de Soumaila Cissé, alors que non seulement les tendances donnent un très large avantage à IBK mais qu’aucun résultat officiel n’est donné, Abdoul Niang estime que Soumaïla Cissé et Tiébilé Dramé sont dans leurs stratégies de « moi ou le chao ».

« Que Tiébilé Dramé et Soumaïla invitent leurs militants au QG, dire que les tendances leur sont largement favorables sans donner de chiffres et en mêmes temps leur dire de rentrer chez eux est une trahison », a déclaré Niang. Qui enchaine : « Dans toutes les localités du Mali, notre candidat (IBK) est largement en tête. Le peuple malien a pu donner le tort à tous ceux qui orchestraient et prédisaient le chao. Personne ne nous intimidera dans ce pays, personne ne déstabilisera ce pays, la voix des Maliens sera entendue ».

Niang a remercié les forces de sécurité pour leur bravoure dans la sécurisation de l’élection, l’arrestation de plusieurs de membres de l’URD en situation de frauder. Il a également soulevé le cas de l’agression physique perpétrée par les membres de l’URD sur leur camarade activiste Baba Cabral à Mopti où il était pour voter.

« Ceux qui accusent l’Etat de dictateur, de répression ont été les premiers à s’en prendre à un individu qu’ils prétendent défendre IBK », a indiqué Niang. Avant de d’exiger : « Nous demandons à la justice de faire son travail.  Nous demandons aux institutions des rester imperturbables et à la justice de s’occuper des cas d’injures et de diffamations par l’opposition aux institutions de la République ».

A noter qu’à l’entame des ses propos, Abdoul Niang a tenu grief à certains organes de presse de leur préférence « à jouer sur la carte de la désinformation et de l’intox au lieu de sauver le pays ».

CYRIL pour Icimali.com

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