Société

Journée mondiale de la santé bucco-dentaire : Le MSHP veut promouvoir la santé buccodentaire dans le pays

Le Centre national d’odontostomatologie (CNOS) a célébré hier 20 mars 2019 la Journée mondial de la santé bucco-dentaire. A travers cette célébration, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Pr. Samba Ousmane Sow, s’est appesanti sur les grands axes de la réforme de notre système de santé.

Notre pays, à l’instar des autres pays au monde, a célébré ce 20 mars, la Journée mondiale de la santé bucco-dentaire dont le thème central est : « Dis Aah : agis pour la santé de ta bouche ». Il s’agissait, pour la communauté internationale et nationale de magnifier la santé bucco-dentaire, comme une composante incontournable de la santé générale.
Cette journée est l’occasion pour, le Centre national d’odonto-stomatologie (CHU-CNOS), d’organiser des consultations gratuites chez les enfants du préscolaire et sensibiliser la population sur l’hygiène bucco-dentaire en vue de promouvoir un changement de comportement.
Pour le directeur général du CNOS, Pr Souleymane Togora, le thème de cette année est révélateur car, à l’en croire, la carie dentaire est la maladie infectieuse la plus répandue de par le monde et la bouche reste la première porte d’entrée de l’infection. Il a réitéré l’engagement du personnel du CHU-CNOS à relever les défis immenses pour venir à bout des affections bucco-dentaires.
Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Pr. Samba Ousmane Sow, a salué la tenue de cette journée. Selon lui, les maladies bucco-dentaires touchent une majeure partie de la population et cela à tout âge.
Il a rappelé les indicateurs troublants de la Fédération dentaire internationale (FDI). « Les maladies bucco-dentaires affectent 3,9 milliards de personnes dans le monde et elles exercent un poids considérable sur les individus, les communautés, les systèmes de santé, les économies et la société dans son ensemble », a indiqué Pr. Sow.
A l’en croire, les affections bucco-dentaires peuvent être prévenues et réduites par des mesures simples et efficaces à tous les âges de la vie suivant les conseils des praticiens. « Ce qui permettra également d’amoindrir les coûts de prise en charge des soins autant pour les gouvernements que pour les patients », a souligné le MSHP. Et d’ajouter que les facteurs de risques tels que, le tabagisme, l’abus de l’alcool et du sucre, et une bonne hygiène alimentaire peuvent protéger les dents et la bouche toute la vie.
Réforme
Pour sa première rencontre avec les agents du CNOS, Pr. Samba Ousmane Sow a abordé la réforme de notre système de santé dont le document cadre a été validé en début mars sous la présidence du président de la République.
Pour le chef du département de la Santé, la réforme du système de santé n’est autre qu’une mise à jour de notre système de santé qui vise l’amélioration de la qualité des soins à travers le rehaussement du plateau technique et des meilleures conditions pour les agents de santé.
Déjà, selon Pr. Sow, la réforme qui doit débuter par la gratuité des soins de santé primaire, l’OMS assure notre pays de son accompagnement indéfectible à travers un programme créé à cet effet, qui va retenir trois pays pour sa première phase. A cela, s’ajoutent les promesses de plusieurs partenaires techniques et financiers, dont le gouvernement canadien qui promet des dizaines de millions de dollars.
Selon lui, l’ambition du département est de faire du CNOS un pôle d’excellence dans la lutte contre les pathologies liées à la santé bucco-dentaire, mais aussi et surtout dans la formation des professionnels de la santé en général.
Il s’est dit persuadé que l’amélioration du plateau technique par l’adaptation des équipements aux standards internationaux et la formation des acteurs à la prise en charge des patients, consignées dans le projet d’établissement du CNOS va garantir à terme, l’atteinte des objectifs.
Cette cérémonie a noté la présence de l’Ordre des chirurgiens-dentistes du Mali, du vice-président de l’AOSMA. La cérémonie a été agrémentée par la prestation de sketches par des pensionnaires de jardins d’enfant de Bamako et de Kati.
Ousmane Daou

MSHP

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