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Mali/Présidentielle 2018 : Que sont devenus les 22 recalés ?

Si certains candidats malheureux du premier tour sont restés aphones depuis leur élimination, d’autres s’illustrent vaille que vaille aux côté du Président réélu Ibrahim Boubacar Keïta et de Soumaïla Cissé pour d’éventuels postes ministériels ou autres.

Sur les 24 candidats sur la ligne de départ de l’élection présidentielle de cette année 2018, les 22 ridiculement éliminés du premier tour scrutent sérieusement sur leur avenir politique, à l’exception d’Aliou Boubacar Diallo de l’ADP-Maliba, contraint par la circonstance à s’occuper de ses affaires. Que sont devenus les 21 autres recalés?

Trois cas de figures se présentent : ceux qui sont du coup atteint d’ « aphonie », ceux qui se sont ralliés à IBK et  ceux qui brillent par leurs diatribes.

La realpolitik a contraint certains d’entre eux au silence. Tel est le cas du Cheick Modibo Diarra du RPDM, Modibo Kadjogué, Modibo Sidibé ou Hamadoun Touré, devenus aphones. Ni proches de la majorité ni de l’opposition, ces derniers ont préféré ruminer leur défaite et s’en remettre à Dieu que de suivre les adeptes de la rue.

Pour les seconds, à l’instar de Mme Kanté Djénéba N’Diaye, Housseiny Amion Guindo, Yeah Samaké, ils ont choisi le camp de l’Ensemble Pour le Mali pour accompagner le Président sortant pour un second mandat. Ce qui a valu leurs appels à soutenir IBK après les résultats définitifs du premier tour.

Quant aux derniers à l’image de Me Mountaga Tall, Dramane Dembélé, choguel Kokalla Maïga, Me Mohamed Ali Bathily, ils ont opté pour l’opposition avec Soumaïla Cissé. Ils sont devenus de véritables adeptes de la rue, derrière leur chef d’orchestre Tiébilé Dramé du PARENA.

Dr Oumar Mariko, Mamadou Igor Diarra, Khalifa Sanogo, Moussa Sinko Coulibaly, associés à ces derniers, sont aujourd’hui les figures de la contestation des résultats définitifs du second tour. Tous contre IBK, mais variables dans leurs discours.

Nonobstant leurs critiques, Ils ne se sont pas emballés avec Soumaïla Cissé. Le ton est à l’apaisement pour certains comme Moussa Sinko Coulibaly qui a appelé au respect des institutions de la République quelle que soit la situation.

D.C.A

Source: Le SOFT

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