Pour sensibiliser et mobiliser les jeunes pour une participation massive et apaisée à l’élection présidentielle du 29 juillet prochain, le Projet d’Appui au Cycle Electoral (PACE) a organisé une caravane d’une semaine, qui a démarré depuis le samedi 21 juillet 2018.
L’information a été donnée à travers une conférence de presse animée, le jeudi 19 juillet dernier, dans les locaux du projet à l’ACI-2000, par le Président du Conseil National de la Jeunesse (CNJ), Souleymane S. Sidibé et le Conseiller Technique Principal-PACE, Marc Amougou.
Ladite caravane est prévue pour une semaine, du 21 au 28 juillet 2018, et couvre toutes les six Communes du District de Bamako et la Commune de Kati. Dans chacune des communes, il est prévu comme activités des animations artistiques, sketchs, jeux questions réponses et la projection de fil. La fin de la caravane sera sanctionnée par un concert G2ANT au Palais de la Culture où l’entrée se fera par la carte d’élection comme ticket.
Selon le président du CNJ Souleymane S. Sidibé, cette caravane permettra de mobiliser plus de jeunes pour prendre part massivement à l’élection présidentielle pour donner une légitimité et une légalité au président de la République qui sera élu.
«La jeunesse est coupable et victime de problèmes au Mali, ce sont les jeunes qui sont utilisés par l’ensemble des parties », a expliqué Sidibé. Qui prévient : « Une crise postélectorale mettra en cause les efforts réalisés. Les efforts des partenaires et du peuple maliens doivent être sauvegardés ».
Le Président du CNJ a informé sur la mobilisation de 1900 observateurs de la structure qu’il dirige, sur le territoire, du CNJ de 15 pays pour aider le Mali et de 5000 jeunes volontaires pour indiquer les Bureaux de vote aux électeurs.
De son côté, le Conseiller Technique Principal-PACE estime que la campagne électorale a l’air terne. Aux dires de Marc Amougou, il n’y a que la jeunesse qui peut porter la démocratie dans un pays.
«Nous ciblons la jeunesse dont l’implication est incontournable. Cette élection sera portée par les jeunes. Une jeunesse engagée peut porter ce pays », a-t-il indiqué.
Monsieur Amougou a déploré le faible taux de retrait de cartes d’électeurs et, par ricochet, s’est inquiété à cause d’éventuels taux de participation, dans la capitale bamakoise qui devrait être le phare des autres localités du pays.
Cyril ADOHOUN
Source : L’Observatoire
