Déterminés à faire du rap une musique capable de conscientiser la jeunesse, par conséquent au service du Mali, Master Soumy et son manager Dony Brasko ont créé un cadre d’école : le Rapou Dogokun à Djalakorodji dont la 2e édition aura lieu du 25 au 28 mars prochains.
L’objectif de cadre est d’encadrer et former des jeunes talents décidés de faire carrière dans la musique, singulièrement le Rap. Pour la deuxième édition de cette année 2019, placée sous le thème : jeunesse et responsabilité, les préparatifs vont bon train et une conférence de presse prévue à cet effet a eu lieu le lundi 25 février au palais de la culture Amadou Hampaté Bah.
Selon Dony Brasko, le manager de Master Soumy, 150 jeunes ont participés au concours préliminaire, intitulé 16 mesures pour convaincre, dont 20 ont été retenus pour participer au festival à Dialakorodji.
« Il y avait un vide pour contribuer à l’épanouissement de la jeunesse à travers le rap. Nous avons initié le festival Rapou Dogokun pour que cette musique urbaine puisse servir le Mali en véhiculant des messages constructifs pour notre pays », a annoncé Master Soumy.
Pour Master Soumy, il s’agit d’amener les gens à s’intéresser à l’actualité du pays à travers la musique.
« La jeunesse n’est pas une profession mais une étape de la vie, un passage. Il faut dire que cette étape de la vie doit nous permettre de se concentrer, de s’intéresser sur la vie et faire des propositions sur ce qui se passe », a-t-il expliqué.
Master Soumy estime que la responsabilité de la jeunesse se situe par rapport à la dépravation des mœurs, à la consommation de drogue et au banditisme.
Soutenu par la coopération allemande GIZ dans l’organisation de cette 2e édition du festival Rapou Dogokun, Master Soumy informe que des rappeurs allemands et sénégalais seront là pour partager leurs expériences avec les jeunes maliens.
Répondant aux préoccupations des hommes de médias, Master Soumy dira qu’il y a complémentarité entre les rappeurs du Sénégal, du Mali et d’autres pays. Alors dira-t-il : « Nous sommes consultés quand festival de rap à Dakar. Nous travaillons en collaboration dans beaucoup de chose. Il est toujours bien de partager les expériences ».
Rappelons que la première édition du festival a mobilisé plus de 15.000 personnes à Dialakorodji et les rappeurs qui ont été primés, selon Dony Brasko, bénéficient de suivi. Pour preuve, explique-t-il, le 1er a fait un album, le 2e et le 3e ont fait des clips.
Habi SANKORE
Le Soft
