La nouvelle formation politique, « La Convergence » met l’accent sur la défense des intérêts et l’amélioration des conditions de vie du peuple malien. Son président fondateur, Moussa Timbiné, invite les fils du pays à se mobiliser et se rassembler pour relever les défis auxquels le Mali est confronté afin de sauver le pays et rétablir sa dignité.
Le samedi 18 mars 2023, le Centre International de Conférence de Bamako a accueilli le lancement officiel de « La Convergence », un nouveau parti politique dirigé par l’ancien Président de l’assemblée nationale du Mali, Moussa Timbiné.
De nombreux acteurs politiques, associations, militants et sympathisants ont répondu présent à cet événement qui intervient alors que les Autorités de la Transition s’engagent dans l’adoption d’une nouvelle Constitution, projet qui ne fait pas l’unanimité au sein de l’opinion publique malienne, notamment chez la classe politique.
Moussa Timbiné, ancien militant du Rassemblement pour le Mali (RPM), a profité de cette occasion pour créer son propre parti politique avec des objectifs et des engagements clairs pour le Mali. Dans son discours, il a exposé sa vision pour le parti, qui met l’accent sur la défense des intérêts et l’amélioration des conditions de vie du peuple malien. Il a également appelé les fils du pays à se mobiliser et se rassembler pour relever les défis auxquels le Mali est confronté afin de sauver le pays et rétablir sa dignité.
« La Convergence » s’engage à agir en étroite collaboration avec le peuple malien pour comprendre et résoudre les nombreux problèmes auxquels il est confronté. Moussa Timbiné a réaffirmé son engagement à accompagner le Mali dans le volet de la sécurité, qui constitue l’une des priorités du parti. Selon lui, la sécurité est la condition sine qua non de la paix et de la stabilité, indispensables au développement du pays.
« La Convergence » souhaite améliorer de manière substantielle et pérenne les conditions de ceux qui ont sacrifié leur vie pour la sécurité du pays. Le parti estime qu’une étroite coopération avec les pays voisins, à travers des forces mixtes permanentes aux frontières communes les plus sensibles, est nécessaire pour y parvenir. Le président Timbiné a également souligné l’importance de la coopération bilatérale et multilatérale pour faire face aux défis du terrorisme et des autres crimes transfrontaliers.
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Outre la sécurité, le parti s’engage à promouvoir la formation qualitative de la société, ainsi que le partage équitable des ressources, notamment l’accès à la justice pour tous, un État de droit répondant aux aspirations des femmes rurales et urbaines, de la jeunesse et des Maliens de la Diaspora.
En considération de tous ces objectifs et engagements, le parti « La Convergence », dont la devise est « Le Mali, notre raison d’être », se veut un mode de gouvernance basé sur le contrôle des activités des élus et hauts responsables du pays. « Nos élus s’engageront à créer un mécanisme permettant aux citoyens d’être informés de la gestion des affaires de leur circonscription », a-t-il déclaré. Dans le même sens, le président Timbiné a affirmé que l’avènement de ce parti marquerait un changement sur l’échiquier politique, avec une formation politique élisant des hommes et des femmes capables de relever les défis liés aux services sociaux de base.
Avant de poursuivre en ces termes : « Nous lançons notre parti à quelques jours de la date historique du 26 mars. Ces derniers temps, beaucoup de suppositions ont été faites à propos du « Mouvement démocratique », et de nombreuses opinions ont été émises sur la gestion du pouvoir depuis l’avènement de la démocratie pluraliste ». Puis il a ajouté : « Notre parti estime que le 22 septembre 1960, le 18 août 2020 en passant par le 28 novembre 1968, le 26 mars 1991 et le 22 mars 2012 marquent des pages indélébiles de l’histoire de notre pays.
À cet égard, Moussa Timbiné a exprimé à travers ces messages que chacune de ces dates est inoubliable pour la mémoire collective des Maliens et doit garder le symbole qu’elle incarne. Au lieu de diviser, ces dates de notre histoire doivent plutôt unir, car au-delà des hommes et des temps qui passent, c’est le Mali qui se poursuit et qui doit finalement compter. « Et ce grand Mali a besoin d’unité et de fraternité, et non de division. C’est pourquoi nous disons encore une fois aux Maliens de converger vers l’essentiel, qui est le Mali ».
S. COULIBALY pour Icimali.com
