Une cérémonie tribale au cours de laquelle des jeunes femmes sont fouettées, afin de montrer les sacrifices qu’elles font pour les hommes, est immortalisée dans une série de photographies.
Pour les femmes de la tribu Hamar en Éthiopie, les cicatrices visibles sur leurs corps, démontrent la preuve d’amour qu’elles éprouvent pour ces hommes respectifs qui les fouettent. Pour ces femmes, ces cicatrices leur permettent d’appeler ceux qui les ont fouettées, à leur venir en aide, en cas de besoin.
Après la cérémonie, le garçon devient un homme, et peut se marier. Cette violente tradition s’appelle Ukuli Bula. Et c’est l’une de ces scènes, que le photographe Jeremy Hunter, a capturée.
Au lieu de fuir, les femmes demandent aux hommes de les fouetter à nouveau, pendant la cérémonie tenue dans la vallée de l’Omo.
La cérémonie est censée être une démonstration d’amour des femmes. Une fois veuve, elles se tourneront, peut-être, vers ces hommes qui les ont fouettées, pour demander de l’aide. Les cicatrices sur le dos sont censées être la preuve de leur sacrifice pour l’homme, et il est donc impossible pour ce dernier de refuser de satisfaire les besoins de la femme, dans les moments difficiles, ou d’urgences.
Généralement ces femmes, vivent encore dans les villages, bien qu’un nombre croissant migre vers les villes de la région, ainsi qu’à Addis Abeba, la capitale éthiopienne.
Afrimag