La visite du Premier ministre français au Mali du 22 au 24 février 2019 a permis de signer 10 conventions dont le plus importants accorde 10 millions d’euros comme aide budgétaire globale au Mali.
Au total quatre conventions d’Agence Française de Développement (AFD) pour un montant de 85.000.000 euros soit 55.756.345.000 FCFA. Le premier, l’aide budgétaire globale, est destinée à la prise en charge des besoins urgents de trésorerie de l’Etat. Le coût de la subvention est de 10 millions d’euros.
Le deuxième portant sur le Projet d’alimentation en eau potable de villes secondaires du Mali est un financement multi bailleurs visant à améliorer les services d’eau potable dans cinq villes secondaires du Mali (Koulikoro, Ségou, San, Mopti-Sévaré et Bandiagara) au bénéfice de 500 000 personnes. Son coût du Prêt souverain est de 50 millions d’euros.
La convention portant sur le Projet « Amélioration de la Compétitivité des Entreprises par la Formation professionnelle », phase 2, a objectif est de former et d’accompagner l’insertion de 7500 jeunes tout en améliorant la gouvernance du secteur, les capacités d’accueil des centres de formation et la qualité des formations. Le coût de la subvention est de 15 millions d’euros.
Quant au quatrième portant sur le Projet d’appui à l’amélioration des finances publiques, il vise à améliorer les capacités de financement de l’Etat malien et la gouvernance financière à travers l’élargissement de l’assiette fiscale, le renforcement de l’efficacité des administrations fiscales, le développement de la transparence et de la redevabilité ces institutions publiques. Le coût de la subvention se fixe à 10 millions d’euros).
Les 6 accords signés concernent le secteur privé pour un montant de 53.000.000 euros soit 34.765.721.000 FCFA. Le premier porte sur la Lettre d’intention entre le ministère de l’Energie et de l’Eau et la société Legendre Energie pour la réalisation de la centrale de Fana. Il s’agit en effet du développement rapide d’un projet de réalisation d’une centrale solaire photovoltaïque dans la localité de Fana, à hauteur de 50 MW de capacité. Le coût de l’investissement Privé français se chiffre à 53 millions d’euros.
« Creation de l’Open Academy Numérique du Mali », deuxième volet des accords vise à déployer des formations dont les particularités sont de prévoir une adaptation de leurs cycles 6en fonction des évolutions et besoins du marché en Afrique francophone, et des modules pour renforcer l’employabilité et développer l’entrepreneuriat (former 400 à 500 jeunes par an sur les métiers du numérique).
Un autre accord porte sur le développement inclusif du secteur privé malien par la formation professionnelle au bénéfice de la jeunesse, afin de contribuer au développement de la Formation Professionnelle au Mali au sein de filières cibles, notamment la viande/boucherie industrie/maintenance, énergie/production solaire.
Le quatrième volet de ces accords est relatif à l’échange de lettres d’intentions pour le développement d’une filière coton bio, Par-là, la société Carrefour s’engage à acheter une quantité de coton bio avec la CMDT, la société Eléphant Vert s’engage à fournir des bio-intrants biologiques.
L’avant dernière, la convention pour le Club PPP, permettra la mise en place du GIE PPP pour soutenir le développement des PPP au Mali.
La sixième et dernière convention est un protocole d’Accord de Coopération entre le CNPM et le Mouvement des Entreprises de France International (MEDEF International). Son objectif est de collaborer et promouvoir la coopération économique et commerciale entre les 10 secteurs privés malien et français. Pas de montant annoncé.
En grosso modo, le total des conventions et accords s’élèvent à 138.000.000 euros soit 90.522.066.000 FCFA.
D.C.A
Le Soft