Du 11 au 14 mars 2019, l’école nationale de la Police de Bamako a abrité une session de formation sur la gestion intégrée des frontières et la libre circulation dans l’espace CEDEAO. La cérémonie de lancement officiel des cours était présidée par Moussa B. MARIKO, Directeur Général Adjoint de la police nationale et en présence du Commissaire principal de la Police, Samba SIDIBE, représentant des formateurs ; de Lamine DAFFE, représentant du Consortium des Partenaires et Coordonateurs de projet et Albert S. BOATENG, représentant de la CEDEAO.
Cette session de formation cofinancée par la CEDEAO et l’Union Européenne s’inscrit dans le cadre du projet d’appui à la libre circulation des personnes et la migration en Afrique de l’Ouest. Ce projet de cinq ans vise à maximiser le potentiel de développement de la libre circulation des personnes et la migration en Afrique de l’Ouest tout en appuyant la mise en œuvre effective du protocole sur la libre circulation de personnes et surtout l’approche commune de la CEDEAO sur la migration. Cette formation vise non seulement à mettre à la disposition de nos forces de sécurité des outils performants mais aussi à renforcer les capacités des agents de la police des frontières pour une meilleure harmonisation des compétences en gestion des migrations transfrontalières.
A en croire M. Lamine DAFFE, Représentant du Consortium des Partenaires et Coordonateur du projet, durant cette session de quatre jours de formation, vingt cinq (25) Sous-officiers et Officiers de la police nationale auront à partager d’expériences à travers trois piliers dont la recherche, le renforcement des capacités et des dialogues sur la migration. Dans ce cadre, l’International Centre For Migration Policy Developement (ICMPD) propose une approche objective basée sur des données fiables pour faciliter la prise de décisions et sortir des débats souvent emprunts de passions.
Ces quatre jours de formation, organisée par la CEDEAO et ses partenaires, mettront à disposition des outils performants et adéquats qui permettront à la police malienne de jouer pleinement son rôle dans la gestion des frontières et dans la libre circulation des personnes et des biens. C’est selon M. Samba Sidibé, Représentant des formateurs.
Quant à Moussa B. MARIKO, Directeur Général Adjoint de la police, Il n’a pas manqué d’adresser ses sincères remerciements aux organisateurs et leurs partenaires tout en disant que trois questions pertinentes seront traitées au cours de cette session. Selon lui, il s’agit, entre autres, des problématiques associées aux points de passage des frontières et aux Droits de l’Homme et celle de transparence et de responsabilité des Agents en service le long de nos frontières.
Cette formation offrira un cadre aux formateurs pour présenter le contenu des manuels à leurs collègues et de procéder à une mise à niveau sur un certain nombre de problématiques qui ont des répercussions sur leur gestion des services aux yeux des usagers
Aïssata Diarra
L’Observatoire