Au-delà de la capitale, Bamako, les efforts de la police dans sa mission de protection de la population et ses biens se fait sentir également à l’intérieur du pays. La preuve : un gang de malfrats composé de cinq (4) membres dont une jeune femme, a été démantelé dans la nuit du 5 mars dernier par la Brigade des Recherches du Commissariat de Police de Koutiala.
La Brigade des recherches du commissariat de Koutiala conduite par le Commandant-Major Attaher Ag Foni a effectué une descente fructueuse dans le nid d’un gang de braqueurs, dans la nuit du 9 mars dernier. Les hommes du Commissaire Divisionnaire Yakhouba A.K. Kéïta ont, en effet, mis fin aux activités criminelles de cette bande composée des nommés Oumou Touré (agent de recensement et de filature des potentielles proies), Bouna Samaké alias Sèguè, Drissa Berthé et Salif Dembélé.
Selon les informations de notre source, cette bande qui empêchait les propriétaires de commerces, d’alimentations, de magasins de la ville de Koutiala et environs de dormir, est spécialisée dans le braquage à main armée. Le dernier coup perpétré par ce gang remonte au 1er mars 2019 où ils ont suivi et braqué un propriétaire d’une alimentation. Après avoir lacéré le visage de ce dernier devant son domicile avec une machette, ils l’ont dépossédé de sa recette journalière.
Le forfait accompli, les éléments de la bande se sont volatilisés dans la nature. Après l’ouverture d’une enquête, ces bandits de grand chemin ont été débusqués et mis aux arrêts. Une série de perquisitions domiciliaires a permis de saisir un véritable arsenal de braquage dont se servaient les malfrats. Interrogés sommairement, ils n’ont pu nier les faits.
Il se trouve que les membres de cet empire criminel commandé par le nommé Bouna Samaké alias Sèguè sont bel et bien connus des archives de la Police Judiciaire du Commissariat de Police de Koutiala, pour avoir été déférés au Tribunal de Grande Instance de Koutiala pour un cas similaire commis le 28 septembre 2017, au préjudice du propriétaire de “Dembéle boutique”.
La victime du 1e mars, nous apprend notre source, suivrait présentement des soins intensifs à l’hôpital régional de Sikasso et ses jours ne sont plus en danger d’après les médecins traitants.
Youssouf KONE
Aujourd’hui-Mali