Depuis notre révélation sur la gestion peu orthodoxe faite de l’Autorité de régulation des marchés publics et des délégations de service public (ARMDS), des voix continuent de se lever pour critiquer les pratiques que certains qualifient de mafieuses du président Alassane Ba.
Un cas parmi tant d’autres de la gestion de sa structure a attiré notre attention. Toute chose qui pousse à douter de la crédibilité de celui qui se dit très proche du président de la République Amadou Toumani Touré et même qui n’hésiterait pas de cracher au visage de qui que ce soit parce qu’il a des relations étroites avec le pouvoir. Ainsi, ses contradictions dans le traitement de certains dossiers font de lui un homme à la moralité douteuse.
Dans l’affaire dite bureau d’ingénieurs conseils Betico, le tout puissant président Ba dit dans sa décision n°17-005 « que le recours n’est pas recevable et il ordonne de continuer avec l’arbitraire et contre toute attente, le 24 février le même Alassane Ba dit que le recours est recevable et ordonne d’intégrer sur une autre offre. Du coup, apprend-on de source bien informée que le Mali a perdu ce crédit, car le bailleur de fonds aurait dit qu’il y a deux attributaires alors qu’il faut un et un seul ».
Pourtant les règles pour les marchés publics sont claires comme l’eau de roche. Il y a des règles que tout soumissionnaire doit respecter pour être attributaire. Mais cette leçon ne semble pas être comprise par lui, car à en croire cet autre proche du dossier « si quelqu’un a une offre de prix bas qui est écartée, M. Ba appelle et il dit je vais te défendre et alors commence la danse, il crie sur tous les toits son offre est moins chère, c’est pourquoi il aurait aidé et après il donnerait rendez-vous au soumissionnaire à Kati ou au bureau ».
Ce n’est pas tout. M. Ba se croirait plus fort que la direction générale des marchés publics ou encore les directions financières et du matériel, car il se plairait à casser l’on ne sait pourquoi les décisions pour créer un nouvel attributaire ? Au-delà de tout ça, le train de vie du sieur M. Ba coupe le souffle.
Abdourahmane Doucouré
La Sirène