Le nouveau gouvernement, est résolument, engagé à trouver une solution au problème de l’école malienne. D’abord, il faut sauver l’année en cours pour ne pas porter trop de préjudice aux enfants ; ensuite, il faut trouver des solutions pour éviter que l’école malienne ne soit régulièrement plongée dans des crises. Voilà la vision des nouvelles autorités du pays, qui ont engagé un dialogue avec tous les acteurs du système éducatif. Voilà plus de trois mois que les enfants n’ont plus repris le chemin de l’école à cause d’une grève des enseignants qui revendiquent une meilleure amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
Le gouvernement, lui, se dit ouvert au dialogue mais se dit incapable d’aller au-delà de ses moyens. Autrement dit, entre syndicats de l’éducation et gouvernement, c’était un dialogue de sourds qui a fini par mettre tout le pays en ébullition. Le dialogue initié par le gouvernement en vue de trouver des solutions acceptables et acceptées par tous, a finalement abouti. Une reprise des cours est annoncée pour ce lundi 20 mai 2019. Ce dénouement heureux, s’il se concrétisait, doit être mis à l’actif de tous ceux qui se sont engagés, de bonne foi, à sauver l’école malienne.
Mais, l’arbre ne devrait cependant pas cacher la forêt. Des problèmes de l’école malienne, il en existe beaucoup. Des problèmes de finances, l’Etat en connait aussi. Il s’agit d’œuvrer à éviter désormais que l’école malienne ne soit le théâtre de la marginalisation et de règlement de comptes de quelle que nature que ce soit.
L’accord d’entente permet désormais à ce que les portes de l’école soient de nouveau ouvertes pour les enfants. Il reste maintenant à adopter des stratégies vigoureuses pour permettre aux évaluations de se faire convenablement afin que les examens se déroulent normalement pour tous les enfants du pays. L’école est un lieu d’apprentissage. Et, c’est tout !
Tiémoko Traoré
Le Pouce