Le président du Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne, Mohamed Chérif HAIDARA a animé au siège de l’institution , samedi dernier , une conférence de presse à la fois pour informer l’opinion publique nationale sur les conditions de vie déplorable des maliens vivants en Libye, en Algérie et en Mauritanie mais aussi une tribune pour répondre les attaques verbales du président Haut conseil des maliens de l’extérieur, M. Habib Sylla lors de son point de presse de la semaine à l’en contre du CSDM.
Au sujet de l’aggravation des conditions de vie de nos compatriotes en Libye, en Algérie et en Mauritanie, le président du CSDM a d’abord traité Habib sylla président du haut conseil des maliens de l’extérieur d’ une marionnette qui joue le jeu de l’Organisation Internationale pour la Migration ( OIM) au service de l’Europe dont l’objectif est d’empêcher les migrants d’atteindre les côtes Européennes et faire retourner massivement ceux qui sont sur place moyennant une rémunération d’où la vague d’arrestations des africains notamment nos compatriotes en Libye, Algérie et Mauritanie. À l’en croire le haut conseil des maliens de l’extérieur n’existe que sur le papier et à travers la subvention de l’Etat car jusqu’à présent n’a pu rassembler les maliens établis à l’extérieur qui est sa première vocation, n’a pu réussir à créer au sein de la Diaspora une dynamique pour booster l’investissement économique ni encore moins trouver une solution collective et fiable pour résoudre l’énorme attente de la Diaspora en matière de logements et toujours absent aux forums sur la diaspora . S’agissant des attaques verbales, selon Mohamed Chérif : « Sans nous citer nommément, nos dirigeants ont été présentés comme des personnes en mal de célébrité…affabulant en reprenant en compte des rumeurs… ». Il poursuit, que tout ce que nous avons dit le 13 juillet relève de « l’amateurisme ». Au regard du haut degré de cette agressivité, Mohamed Chérif dira que le CSDM s’est senti dans l’obligation de dire, une fois pour toute, la vérité, au sujet des activités de ce détracteur indélicat, se sentant menacé dans son existence, en raison du génie et de la vivacité du Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne. Selon lui, nous avons un Gabonais à la tête du haut conseil des maliens de l’extérieur en la personne du “GEORGES DONGUE ” le vrai nom de Habib sylla au Gabon et ne peut défendre les maliens. Pour cela il a mis au défi Habib Sylla de montrer son certificat de nationalité malienne car jusqu’à nos jours ce dernier ne possède pas la nationalité malienne. Il ajouté que son problème avec Habib sylla est un problème de leadership car ce dernier ne veut pas que personne, autre que lui, parle des problèmes de diaspora alors que le CSDM est interpelé tous les jours par les compatriotes en détresse. Le président Mohamed Chérif n’a pas manqué de revenir sur le différend qui l’oppose au ministre des maliens de l’extérieur, Amadou Koïta. À ses dires: « D’abord quand nous avons informé le ministre du décès de notre frère et président du CSDM Tripoli, la réaction du ministre nous a déçu en tant que ministre de tutelle. Ensuite, j’ai demandé au ministre Koita pour le respect du Mali de ne pas se rendre aux États-Unis au moment où le président Donal Trump insulte même les élues démocrates au sujet des migrants, ce n’est pas le ministre malien qui sera épargné et puis au regard de ses rapports avec les maliens de l’extérieur qui l’ont qualifié ” d’ennemi de la République ” mais hélas. Mais nous avons compris enfin que ce monsieur avait un agenda caché à savoir préparer la visite du président IBK en septembre prochain avec ses paires du chefs d’États du G5 Sahel pour éviter un autre scénario New Yorkais » Auparavant, le CSDM avait fait part de son bilan au service de la diaspora avec la volonté de rétablir la vérité des faits . Ainsi dans une vidéo projection, le CSDM a montré certaines de ses actions parmi lesquelles : sa participation aux forums nationaux et internationaux sur la diaspora, ses activités d’assistance aux maliens en détresse à l’étranger mais aussi les rencontres qu’il a eues avec des acteurs politiques et ceux de la société civile sur la diaspora en enfin sur la stabilité du Mali et son développement tout court. En attendant une mission de réconciliation, tout porte à croire que le torchon brûle entre les deux organisations de défense de la diaspora, chose qui n’arrange personne en cette période difficile pour nos compatriotes vivants à l’étranger.
Mamadou Nimaga
L’Enquêteur