La Chambre judiciaire de la Cour suprême du Togo s’est prononcée jeudi sur la violation des droits de la défense dans l’affaire dite d’ « escroquerie internationale » qui impliquerait Pascal Bodjona, l’ancien porte-parole du gouvernement et ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales. Elle a ordonné le renvoi sine die du dossier jusqu’à épuisement des procédures de mise en état. Une décision qui réjouit le conseil de Pascal Bodjona qui espère voir leur client blanchi lors du jugement.
« La Cour nous a fait droit et à juste titre. Il faut que la Cour soit courageuse aussi sur le fond du dossier pour rendre justice à Pascal Bodjona lorsqu’il est dans ses droits. Sur la forme, la Cour nous a fait droit parce que la loi le prévoit. Sur le fond aussi, nous estimons que nous sommes dans le droit et lorsque la Cour Suprême viendra à statuer, elle nous fera droit », a-t-il déclaré.
« J’espère que cet incident de forme doit faire prendre conscience à chacun que dans un pays, chaque citoyen a droit à ce que sa cause soit entendue et jugée par des juges impartiaux et indépendants. Nous ne demandons pas une faveur quelconque mais que les lois soient appliquées également dans le dossier de Pascal Bodjona », a-t-il indiqué.