Si pour battre campagne dans la perspective de l’élection des membres du conseil national de la jeunesse du mali (cnj-mali), prévu en novembre prochain, des potentiels jeunes candidats ont opté pour la sensibilisation, c’est très loin d’être le cas pour ce chargé de missions de la primature, déjà au bord de la limite d’âge pour être membre du bureau. Déjà en campagne et prétendant être sérieux au poste de la présidence du cnj-mali, Ousmane Diarra, puisque c’est de lui qu’il s’agit, utilise son véhicule de service et d’autres moyens de l’état pour des sorties en fanfare.
Les responsables locaux du Conseil national de la jeunesse accusent leurs camarades de la Primature, M. Ousmane Diarra, déjà frappé par la limite d’âge pour la présidence du CNJ de se livrer à une opération de charme et de débauchage des militants et sympathisants, grâce à de substantielles sommes d’argent, contre l’inscription sur les listes électorales et l’engagement, bien évidemment, de voter pour lui, le jour du congrès.
En cette veille du 6ème congrès ordinaire du CNJ-Mali, la jeunesse malienne constate avec inquiétude la multiplication de certaines pratiques pas du tout catholique du côté de l’État avec l’implication, sans réserve, de la Primature au service d’une candidature au sein de ses locaux. Il s’agit là de l’un des plus vieux chargés de mission de ladite institution du non de monsieur Ousmane Diarra. Dans les faits M. Ousmane Diarra, chargé de missions, sans véritables missions à exécuter et qui exerce à la Primature depuis 2012, s’érige en candidat de cette structure étatique. Venu au CNJ-Mali, à l’issu du 5ème congrès tenu à Bandiagara, le sieur Ousmane Diarra c’est retrouvé en fait dans une sphère qui lui semble inconnue. Le poulain de la Primature va surprendre tout entendement en devenant vice-président sans aucun antécédent glorieux avec l’organisation qui est le CNJ-Mali. La jeunesse malienne ignore d’où il tire ses ficelles, mais il réussit l’impossible. C’est-à-dire venir au CNJ-Mali, sans être issue d’aucune base affiliée ou partenaire à l’entité. Sa manigance a été simple et même simpliste, il fut nommé 5ème vice-président dans le bureau national.
Et après le congrès, M. Ousmane Diarra, continue son chemin avec comme bouclier solide, le statut de Chargé de Mission à la Primature. Après la démission de l’ancien Président Mohamed Salia Touré de la présidence du CNJ (qui sait si la démission de ce dernier était motivée par ces mauvaises pratiques), notre chargé de missions à la Primature met le cap sur certaines régions et cercles du Mali avec les moyens de l’État, disons de la Primature. En bon missionnaire et bien installé à bord de son véhicule de service, une Toyota Land Cruiser Prado de couleur grise immatriculé ‘’KA-0022’’, Monsieur Diarra fait désormais ses pérégrinations avec un seul leitmotiv : « Je suis le candidat de la Primature et je serai porté comme cela fut le cas à Bandiagara ».
Cependant, si ces propos tenus par M. Ousmane Diarra, Chargé de missions de son état à la Primature, sont réels, il faudrait un minimum de caution de la part de ses supérieurs hiérarchiques pour qu’il arrive à vagabonder avec les biens de l’État. La Primature manque-t-elle de missions au prix de se vouer à de telles pratiques qui pourraient sûrement la salir. Une chose est sûre : les jeunes observent et ne flancheront pas face à de telles manières jugées perfide, selon eux.
En attendant, si le nouveau PM, le Dr Boubou Cissé ignore ces pratiques, qu’il soit rassuré que les jeunes le tiendront pour responsable si ces pratiques entretenues par son institution venait à déstabiliser la jeunesse malienne, à la veille d’un congrès transitoire. À bon entendeur, salut !
Youssouf Konaré
Nouveau Réveil