Economiste, banquier émérite, ancien ministre par deux fois de surcroit, le projet politique de Mamadou Igor Diarra va dans la droite ligne des aspirations des maliens trimballés par plusieurs années de laxisme et d’incompétence des autorités actuelles.
Depuis quelques mois, on a assiste à une danse de rats des politiques maliens pour la course au fauteuil de Koulouba tandis que beaucoup d’entre eux ont les mains sales pendant qu’ils étaient aux affaires ou qu’ils le sont encore. Comme pour faire dire aux maliens qu’ils sont amnésiques, la déclaration de candidature de certains d’entre eux est une insulte à l’intégrité morale de ceux-ci.
La politique autrement ? Oui, les maliens sont désormais décidés a donné du sens aux candidatures de ceux-là qui ont fait montre et forgé en eux l’idéologie intègre et sérieuxpar le respect du denier public et aussi qui se sont illustré par leur souhait à donner au Mali toute sa dignité et son honneur.
Il s’agit de ces dirigeants qui ont toujours fait du souci des maliens le leur et qui n’ont point cherché à mettre leur intérêt personnel au-dessus du collectif. Et parmi eux, nous citerons Mamadou Igor Diarra. Convaincu de son patriotisme qu’il a su toujours démontrer lorsqu’il était aux affaires car rappelons-le il a été ministre à deux reprises sous ATT et aussi avec IBK.
Une des raisons pour lui de débarquer du bateau relève de sa volonté de ne pas se faire entacher par un régime corrompu et incapable puisque les hommes n’y sont pas apprécier à leur juste valeur. Ainsi pour être dans la logique de sa volonté d’être utile à sa communauté, M. Diarra brigue la magistrature suprême car comme le dit un adage populaire malien « lorsqu’on a chaud dans sa case, on y fait une fenêtre mais lorsqu’on a chaud dans la case de son voisin on va dehors ».
Par le souhait de laisser une trace derrière lui et pas n’importe laquelle, Igor ambitionne de faire son trajet avec les maliens soucieux du devenir certain du pays. Ce Mali qui est aujourd’hui engouffré dans une imposture sans précédent par la faute et le caractère égoïste d’un pouvoir qui a utilisé toutes ses cartouches sans parvenir à quelque chose de potable aux maliens.
Cet amour pour sa patrie est motivé par la volonté de l’homme de donner à son pays ses lettres de noblesse dans un monde où seulement les excellents sont mis en compétition or le Mali dispose de toutes les ressources pour ce faire. Le pays sombre dans une insécurité qui dépasse tout commentaire due à la mauvaise des affaires par ceux qui ne jurent que pour le bien-être de leur famille.
La problématique sécuritaire est une des causes de l’engagement de l’homme qui croit que son pays sombre dans un manque crucial de perspective et de désillusion permanente par l’amateurisme d’un système qui ne contrôle plus une grande partie du pays. Igor veut tout mettre en œuvre pour payer la dette qu’il a envers son pays qui a fait de lui ce qu’il est aujourd’hui. Donc une dette morale à payer !
Voici un Igor engagé pour la cause Mali qui est au-dessus de tout pour lui. « Je crois pouvoir être utile à mon pays parce que je pense avoir quelques compétences, le sérieux requis, le sens moral et une vision pour le Mali, mais je n’en ai jamais fait carrière. » a-t-il laissé entendre.
Tout porte à croire que le bonheur tant attendu par les maliens est avec Mamadou Igor Diarra. Et beaucoup sont les maliens aujourd’hui qui laisse tout leur espoir sur le célèbre banquier au parcours exceptionnel et envié. Il prône la fin des privilèges et des passes droits, sobriété, travail et sérieux à la tâche.
« Place à la culture du résultat et de la performance, tous les responsables qui travailleront avec moi devront rendre des comptes publiquement, et moi le Premier ! » a-t-il insisté.
Le banquier entend vite traduire en acte certaines de ses préoccupations qui semblent urgentes et sine qua non pour lui dès les premiers jours de son mandat. Il s’agit de la transparence dans la gestion de la chose publique. Il prône la rupture avec les anciens systèmes qui mettent à genoux le pays. Et cela au jour le jour.
Sinaly M Daou
Source : Ciwara