Le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar, accompagné de son Épouse KEÏTA Aminata Maiga , Présidente de l’ONG Agir pour l’assainissement et le cadre , a participé à Yokohama du 28 au 31 juillet 2019, à la Conférence Internationale du Japon sur le Développement de l’Afrique dans sa septième édition. La Ticad 7 a officiellement clos ses portes samedi 30 Août 2019, par une soirée culturelle et scientifique, dans la salle Hôlai et la salle des banquets de Meiji Kinenkan, sur initiative de l’Empereur Japonais NARUHITO.
IBK , très sollicité , et grâce à son leadership constant , a été longuement plaidé la cause des populations maliennes, la paix , la sécurité et le développement. En 72 heures, IBK a participé à la séance d’ouverture solennelle de la TICAD7 , aux plénières, aux discussions thématiques, notamment sur le renforcement de la paix et de la sécurité en Afrique.
Le Président de la République, a également participé à l’événement de l’Alliance mondiale pour les Vaccins et la Vaccination (GAVI) pour dialoguer avec les partenaires en vue de mobiliser des fonds pour sauver des enfants de 0 à 5 ans .
Sur un tout autre plan diplomatique, toujours en marge de la TICAD7, IBK a eu une rencontre très fructueuse et bien appréciée avec le Premier Ministre japonais Shinzo Abe, et recevoir plus tard , la visite de courtoisie et d’amitié, du président béninois Patrice Talon.
Très préoccupé par la situation des enfants et des femmes en période de conflits, la problématique des populations déplacées ou réfugiées, la sécurité humaine, la recherche agricole , la formation des cadres dans les domaine scientifique notamment le transfert de compétences dans le domaine informatique, le renforcement du secteur privé, la création d’emplois, IBK a avec intérêt, reçu en audience de grandes personnalités du système des nations unies notamment l’UNICEF, l’UNESCO, le HCR, le CICR, et également des partenaires dans le domaine de l’agriculture tels que Yohei Sassakawa de Sassakawa 2000 au Mali.
Il est « connu au Mali quand même maintenant deux décennies et dans un domaine où ils sont parmi les plus pointus aujourd’hui, l’appui à la recherche agronomique, l’amélioration des variétés et notamment celles qui sont les plus courantes chez nous le maïs, le mil-sorgho », a précisé le chef de l’Etat qui tirait le bilan de son séjour au Japon, avant d’apprécier la qualité humaine de l’homme qui selon lui est le pendant asiatique de Raoul Follereau .
IBK avait reçu également Doga Makiura directeur général de CEO Degas Ltd qui va bientôt ouvrir au Mali une branche de son entreprise. Selon le Président de la République, « toutes ces rencontres intéressantes et maintenant fructueuses on le saura par la suite , mais toutes étaient intéressantes et tout d’abord intéressées. Il faut créer des situations d’intérêts et de convergences pour que le reste suit , et je pense que toutes ces audiences que nous avons accordées, pour lesquelles nous avons été sollicité avaient leur intérêt ».
Tirant toujours le bilan, IBK a déclaré: « au total la Ticad , Conférence Internationale du Japon sur le développement de l’Afrique, de ce point de vue a tenue toutes ses promesses ». IBK a salué le gouvernement du Japon, et l’Empereur Japonais, pour l’insigne honneur et la qualité de leur acceuil durant leur séjour au Japon , notamment la soirée culturelle et scientifique, le banquet offerts , à Meiji Kinenkan de Tokyo. « Il semble que le phénomène soit assez rare pour le signifier , pour l’indiquer. Je pense que le Japon , lors de cette TICAD7 ici, a voulu marquer le vif intérêt qui est désormais le sien s’agissant de l’Afrique et de son développement », a évoqué IBK.
S’agissant du déroulement des travaux , le Président de la République, dira que « Tous les sujets qui sont aujourd’hui objets de préoccupations les plus vives ont été abordées . Que ce soit la sécurité humaine qui est très chère aux Japonais, qui nous l’est également, et d’ailleurs notre rencontre avec le Premier ministre Abe, nous avons fortement marqué cette commune appréciation de la co-relation qu’il y’a entre le développement et la paix , et les conditions de vie des gens , donc tout cela aujourd’hui est de l’ordre de truisme qui est assez connu. Nous avons passé en revue notre coopération bilatérale, et nous avons fait le constat, que d’année en année, le Japon comme beaucoup d’autres d’ailleurs , avait fait passer sa coopération sous l’intermédiation multilatérale que ce soit l’OMS, l’UNICEF, le HCR, le CICR, et nous avons souhaité une plus grande coopération intergouvernementale.
Je crois que le Japon y est sensible, et nous aurons avant la prochaine Ticad , qu’est ce qu’il en sera . Nous avons également fait le constat de la disponibilité japonaise en matière de formation des cadres notamment dans les secteurs de pointe aujourd’hui, l’informatique, de sécurité cybernétique, tous ceux-là ont été également connus d’accord partis . Je pense qu’il y a également à souligner que le secteur privé japonais, s’intéresse de plus en plus au montage des affaires avec nos pays , avec nos compagnies , avec nos sociétés privées. Le secteur privé japonais est l’un des plus dynamique au monde , chacun le sait.
Ce secteur privé japonais a un regard maintenant vers nos pays singulièrement la zone sahélienne en ayant compris que s’il ne participait au développement de ces zones-là, il pourrait par effet conséquent contribuer à l’apaisement dans notre zone et à la paix mondiale. Ce sont donc de bonnes nouvelles, de bonnes choses . Et je l’ai dit , l’émotion n’a pas non plus été absente de cette rencontre Afrique-Japon. Hier soir nous avons eu ,après avoir rencontré l’Empereur en le Palais Royal , et nous ne pensions pas qu’il nous ferait l’honneur insigne de se porter jusqu’à nous, dans le cours de la soirée artistique et en même temps scientifique, car deux éminents chercheurs africains ont reçu le Prix Noguchi qui quand même est un homme remarquable dont on sait qu’il est mort au service de l’humanité en Afrique au Ghana en combattant la fièvre jaune , c’était donc un grand moment d’émotion.
Et la mienne était d’autant plus grande que la fille du Professeur Omaswa , de Marguerite University est morte au Mali dans le cours de ses recherches. Elle faisait partie de l’équipe de ce regretté professeur; donc c était un grand moment d’émotion pour nous que de cet hommage rendu à ce chercheur africain. Donc , je pense que le Japon, est conscient qu’aujourd’hui, l’Afrique joue dans la cour des grands. Que les chercheurs africains soient élevés , distingués à un aussi haut niveau des compétences scientifiques et techniques avérées est un signe des temps . Il n’est plus question uniquement d’accompagner par des subventions, par des aides de compassion, mais d’accompagner le développement à des niveaux technologiques et scientifiques parmi les plus hauts du monde , cela aussi est un constat que nous faisons ».
Le Président de la République a conclu en déclarant: « vraiment, nous avons eu un séjour intéressant ».
Cellule de Communication et des Relations Publiques de la Présidence de la République