Dans le dossier de la libération des Maliens détenus dans les prisons guinéennes dans l’affaire Qnet, le Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur (HCME) demande que les autorités maliennes démantèlent le réseau et que les auteurs des extorsions de fonds « subissent la rigueur de la loi ».
Mercredi 13 novembre 2019, le Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur a animé une conférence de presse à leur siège à Niamakoro, au cours de laquelle il a vanté ses mérites de sa mission d’assistance auprès des Maliens arrêtés en République de la Guinée.
Ce sont 460 Maliens, essentiellement des jeunes opérant dans Qnet, qui ont été dans la nasse judiciaire, qui les a conduits à la maison d’arrêt central de Conakry, mais aussi à Dubreka, Kankan et Siguiri. Contrairement au Mali, les autorités guinéennes n’ont pas toléré un tel regroupement de personnes inconnues dans des maisons isolées, en périphéries de Conakry et dans d’autres localités du pays.
Selon le Président du HCME, M. Habib Sylla, c’est à la suite d’une réunion de partage d’informations tenue avec la communauté malienne de Guinée, le dimanche 3 novembre 2019 à l’Ambassade du Mali, que des contributions financières importantes ont été faites par des personnes de bonne volonté.
« Le HCME continuera à apporter au département toute l’assistance nécessaire car il l’associe régulièrement à toutes les missions de protection et de promotion des Maliens établis à l’extérieur», a promis monsieur Sylla.
Le HCME a été plus rigoureux en demandant au gouvernement du Mali « la vigilance et le démantèlement de tous les réseaux à des fins d’exploitation et de spoliation… Dans l’affaire de QNET, des investigations doivent être menées pour retrouver les auteurs des extorsions de fonds afin, qu’ils subissent la rigueur de la loi ».
Badara Ali KOITA, Stagiaire