La présence des certains politiques à l’image de l’honorable Oumar Mariko aux côtés des enseignants lors de leur marche de ce jeudi 23 janvier 2020 est la preuve de la politisation d’une lutte qui n’en a pourtant pas besoin. |
La marche populaire des enseignants du Mali de ce jeudi 23 janvier 2020 sur toute l’étendue du territoire a tenu toutes ses promesses. Ils étaient des milliers de personnes dans les rues de Bamako et des capitales régionales ce matin, pour exiger des autorités l’application de l’article 39 du nouveau statut des enseignants.
Pomme de discorde entre les syndicats enseignants et le Gouvernement de Boubou Cissé, l’application de l’article 39, dont la loi a été votée par l’Assemblée nationale et publiée au journal officiel, doit attendre selon le Premier ministre. Niet, constate-t-on du côté des syndicats qui ont opté pour une grève de 14 jours ouvrables, depuis le mardi 21 janvier dernier. Auparavant, d’autres semaines de grève ont émaillé le premier trimestre de cette année scolaire 2019-2020.
Le Premier ministre a menacé par mesures restrictives de remplacer les enseignants grévistes par les sortants des IFM. D’où cette colère rouge des enseignants.
Cette menace du Premier ministre Cissé sonne du côté des politiques comme un mépris envers ce corps d’enseignants, une fuite de responsabilité des gouvernants. Certains d’entre eux ont marché aux côtés des manifestants comme cela a été le cas de l’honorable Oumar Mariko. Une politisation donc de cette qui risque de coûter à Boubou.
DACK/Icimali.com