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Mme Maïga Aïssa Alassane Touré, aux jeunes de Tonka : « Au lieu d’aller se tuer dans la méditerranée ou le désert, qu’ils viennent se tuer dans le lac Horo, c’est leur eldorado ».

Désigné zone humide d’importance internationale en vertu de la convention de Ramsar en 1987 et situé à 60 km au sud-ouest de Goundam et à 20 km au sud-ouest du lac Télé dans la région de Tombouctou, le lac Horo a une superficie de 18 900 hectares. On y cultive du riz, de la patate, du manioc, de l’oignon et beaucoup d’autres cultures vivrières.

Selon Mme Maïga Aissa Alassane Touré, le lac Horo constitue une potentialité socioéconomique devant servir d’eldorado à la jeunesse de Tonka. D’où ce vibrant appel à la jeunesse de Tonka.

«Il ne faut pas que les jeunes de Tonka laissent le Horo, leur eldorado, à quelqu’un. Qu’ils se donnent tous la main pour faire face à leur lac. Qu’on ne leur arrache pas leur lac.

C’est un trésor. Mon appel, c’est à la jeunesse de Tonka. Au lieu d’aller se tuer dans la méditerranée ou le désert, il faut qu’ils viennent se tuer dans le Horo, c’est leur eldorado, un joyau qu’ils ont.

Il ne faut pas qu’ils baissent les bras. Nous, nous sommes partis mais nous sommes en train de revenir. Rien ne vaut chez soi. Personne ne fera ta ville après toi, c’est toi qui le feras», a-t-elle déclaré.

A.M. Bangou dit Écrivain

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