Attention! Toute reproduction de cet article est passible de poursuites judiciaires |
Quoi qu’on dise, l’imam Mahmoud Dicko commence à en avoir marre des agissements deux parrains du terrorisme au Mali et au Sahel, Kouffa et Iyad, au nom de l’Islam. Le ton n’est plus celui de dialogue, mais belliciste.
-Par Icimali.com- Les négociations tant prônées, dans les lesquelles il s’était engagé à travers la mission de bons offices qui recevra une massue sous l’ancien premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga, ont laissé place à l’option ‘’guerrière’’. Un adage dit : « Si tu ne sais pas là où tu vas, sache d’où tu viens ». L’ancien président du HCIM est désormais dans cette dynamique face à ses coreligionnaires de Iyad Ag Ghali, fondateur d’Ançar Eddine en 2012 et à la tête de la coalition du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), officialisée en mars 2017, et Kouffa.
« Trop de sang versé. Trop de morts, trop de déplacés. Le Mali a assez souffert », regrette l’imam Dicko, dont la patience semble atteindre son paroxysme. C’était le samedi 29 février 2020, lors d’un meeting au Palais de la culture à Bamako. Dans un langage péremptoire, l’imam Dicko n’est pas allé par le dos de la cuillère dans son appel ‘’ultime’’ à Iyad Ag Ghali et Amadou Kouffa qui ‘’prétendent se battre au nom du prophète’’.
« Si cela est vrai, je leur dis Stop!», a intimé l’ex-missionnaire de bons offices. Qui reste quelque peu ouvert au dialogue : «Le Mali est d’accord pour discuter. Il faut accepter de déposer les armes et rejoindre la table du dialogue».
Option belliciste
L’imam a opté pour un revirement spectaculaire, au regard des milliers de pertes en vies humaines régulièrement enregistrés au Mali. Il n’est plus question pour Dicko de « croiser les bras et laisser des gens bafouiller notre dignité, notre religion ».
Son appel au sens du patriotisme de tout Malien est celui de la résistance, de dissipation de peur de mourir que les deux parrains du terrorisme/djihadisme qui essaient de propager. « Nous n’avons pas peur de mourir. Nous sommes un peuple résilient. Une nation de guerriers nous n’avons pas de suite à cette requête, avertit-il, nous allons organiser la résistance».
DACK/Icimali.com