Malgré les grèves qui sapent l’éducation au Mali, le ministre Mahamadou Famanta de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique ne baisse pas les bras. Quelques semaines après sa nomination ont suffi à mettre au pas les partenaires techniques et financiers su secteur.
Pour la deuxième fois, le ministre de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Mahamadou Famanta, a rencontré le jeudi 12 mars dernier, dans la salle de réunion de son département, les représentants de plusieurs partenaires techniques et financiers du secteur de l’éducation.
Cette rencontre, comme l’a indiqué le ministre, a été ‘’un cadre d’échanges et de partage d’informations, au cours duquel un véritable diagnostic a été porté sur les grands défis de l’heure. Ce fut également une grande opportunité de prospecter des pistes de solutions pérennes pour une meilleure gouvernance scolaire’’.
Aucun sujet n’a fait objet de tabou entre le ministre Famanta et les responsables des structures de l’éducation. Les échanges ont porté sur la grève des syndicats d’enseignants signataires du 15 octobre 2016, les mesures prises par l’Etat pour que les écoles ne soient pas fermées aux enfants, la problématique de la décentralisation, les défis liés à la formation continue des enseignants et la prise en charge psychologique des enfants dans les zones de conflit.
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Les discussions ont également porté sur la capacité de résilience de l’Etat pour parer aux cycles de grèves perlées, l’implication des collectivités dans la gestion de l’école, les enfants hors école, les écoles fermées.
« Votre engagement dans notre pays, dans ce contexte très difficile, en faveur de l’école, n’a pas de prix. Ce qui renforce notre capacité de résilience en la matière », a déclaré le ministre Famanta.
Pour le ministre, ce sacrifice que font les PTF pour le Mali ‘’d’être représentés dans les coins les plus reculés et les plus exposés de notre pays » est non négligeable.
Cyril ADOHOUN
L’Observatoire