La guerre des montants alloués aux projets de société des candidats à la présidentielle 2018 a encore de beaux jours devant. Sans coup férir, Dramane Dembélé a lancé un pic au candidat de l’URD quand il estime que « les 9 000 milliards de FCFA sur 5 ans qu’ils prêtent au programme de Soumi ne sont pas ambitieux ».
La fièvre électorale s’emballe des adversaires à l’élection présidentielle qui pointe du nez à l’horizon. Malgré qu’elle ne soit pas encore ouverte, la campagne électorale, sinon la pré-campagne électorale met aux prises différents prétendants au fauteuil de Koulouba. Si tous sont contre farouchement contre le président sortant Ibrahim Boubacar Kéita, il n’en demeure pas moins que les loups de l’opposition maliennes sont prêts à se dévorer, nonobstant le projet de tout sauf IBK qui les unit.
Après avoir levé le coin du voile sur son projet de société qu’il a chiffré à 9.000 milliards de FCFA, l’honorable Soumaïla Cissé devient la cible de ses adversaires pourtant acquis à la cause de ce qu’ils appellent dans l’opposition l’ « alternance ».
Après Moussa Mara, le candidat du Front de Redressement de l’ADEMA, Dramane Dembélé, minimise l’honorable Soumaïla Cissé de par le crédit alloué à son projet de société.
« Les 9 000 milliards de FCFA sur 5 ans qu’ils prêtent au programme de Soumi ne sont pas ambitieux. Le budget classique de l’État oscille sur 2 000 milliards/an soit une somme de 10 000 milliards sur 5 ans », a déclaré Dramane Dembélé.
Dans son offre, le porte étendard du FR-ADEMA projette ‘’générer des ressources additionnelles de 3 000 milliards qui seront tirées de l’exploitation de nos ressources inférées en or par un modèle de vente à terme contrôlé par l’État après un due-diligence en réserves sûres consolidées d’au moins 04 prospects avancés’’.
‘’Cette manne financière sera dédiée exclusivement aux infrastructures et aux secteurs de transformations, promet-il. Aujourd’hui, nous sommes à plus de 1000 tonnes d’or produites misent en relation avec notre niveau de précarités : énergétique, sanitaire et alimentaire sont inacceptables. Les lignes doivent bouger et elles vont bouger. Voilà entre autres le sens de mon engagement. À l’horizon 2028, le Mali ne sera plus un pays endetté et amorcera son émergence en 2030 ‘’.
DACK/ Icimali.com