En défendant le bilan du quinquennat du chef de l’Etat, le Mouvement IBK Kanou 2018 (MIK) a réaffirmé son engagement à faire réélire le président Ibrahim Boubacar Keïta dès le 1er tour du scrutin. C’était au cours d’une conférence de presse qu’il a animée le samedi 23 juin 2018 à la Maison de la presse.
Fort convaincu des qualités et de la détermination du président IBK à faire du Mali l’un des pays enviés de la sous-région, le collectif des mouvements, associations et clubs de soutien à la candidature d’IBK, Mouvement IBK Kanou 2018, affûte ses armes pour le faire réélire dès le premier.
Car, indique le porte- parole du Mouvement, Youssouf K Sacko, il y a peu de candidats pour le Mali. Pour lui, les adversaires d’IBK ne sont pas à la hauteur au regard de leur participation à la gestion des affaires publiques il y a de cela quelques années. D’où l’impérieuse nécessité de mobilisation autour de la candidature d’IBK afin qu’il parachève les gigantesques chantiers de développement du pays. Pour ce faire, le porte-parole et le coordinateur du Mouvement, Ismaël Coulibaly, ont, au nom des militants, promis la mobilisation de 1 million de personnes à voter pour IBK. Le reste, indiquent-il, les partis de la majorité présidentielle s’en chargeront.
Faut-il le rappeler, dans son argumentaire, Youssouf K Sacko affirme que le choix d’IBK est motivé par le bilan positif que celui-ci a engrangé au cours du premier quinquennat. Il s’agit, énumère-t-il, entre autres, de l’adoption de la Loi d’Orientation et de Programme Militaire portant sur un montant de 1 230 milliards de F CFA entièrement financés par le budget national sur une période de 5 ans ; de 500 milliards de F CFA du budget national dédiés aux investissements productifs pour la première fois ; l’augmentation de 20% des salaires et la baisse de l’impôt sur les traitements et salaires de 8% en fin juillet 2016 ; l’augmentation des allocations familiales qui passent de 1500 F CFA à 3500 F CFA et 4000 F CFA par enfant vivant avec handicap; la valorisation de la valeur du point indiciaire de 330,75 F CFA à 375 F CFA en 2016; l’augmentation du SMIG qui est passé de 28 460 F CFA à 40 000 F CFA en 2016 et 42 800 F CFA en 2017, soit une augmentation de plus de 40% et l’augmentation substantielle sur les frais de mission et de déplacement de nos agents à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Ainsi, un chauffeur passe de 2000F à 20 000F de gain journalier et un cadre de 6 000F à 30 000F. S’y ajoutent la création de 243 000 emplois sur 200 000 promis. Sans tenir compte du recrutement de 2200 jeunes dans la police, 1500 jeunes gardes, 1500 jeunes gendarmes, 500 jeunes sapeurs-pompiers, 1300 jeunes du génie rural.
Quant à l’amélioration des conditions de travail des forces de l’ordre, dans les commissariats de police, au lieu d’un véhicule par poste, ils sont chacun dotés de 4 véhicules.
Au plan des infrastructures routières, soutient le conférencier, on peut noter les routes de Diafarabé, de Macina et même de Téninkou; l’échangeur multiple de Ségou; l’autoroute de Pélengana; la construction de l’autoroute deux fois deux voies Bamako-Koulikoro; le pont de Kayo (Koulikoro) sur le fleuve Niger et de ses voies d’accès; des voies d’accès dans la ville de Ségou à travers Angoulème, Médine Hamdallaye et d’autres quartiers; l’usine d’égrenage de coton de Kadiolo, estimée à 12 milliards de francs CFA.
Au plan d’électrification, plusieurs localités en ont bénéficié. Les habitants de Bla et de Tominian ne diront pas le contraire.
Dans le domaine de l’agriculture, pour la première fois, 15% du budget national ont été alloués au secteur. 1 000 tracteurs et les engrais ont été subventionnés. Toute chose qui a permis au Mali de se repositionner au premier rang de la production cotonnière en Afrique.
Oumar KONATE
Source: La Preuve