Ils se sont rencontrés n’ont pas pour véritablement soutenir la transition (car elle est là depuis plusieurs mois face à une indifférence inouïe), mais pour très lisiblement appuyer la pression de façon subtile insistant sur ce fameux calendrier électoral qui est loin d’être la recette pour stabiliser le Mali.
Nous sommes dans un pays où les acteurs politiques ne pensent qu’aux élections sans au préalable songer à mettre en place les piliers d’un État solide. On aime bien ce pays dans un état maladif.
Respect du délai de la Transition : un nouveau pôle politique attise le feu à Bamako
Faut-il vraiment aller aux élections avec les situations actuelles que le pays tout entier connaît ? Depuis quand l’élection a été la solution à nos problèmes ?
Face à l’irrationnel et à l’irresponsabilité politique, il faut un civisme averti, conscient qui doit trancher. La communauté régionale et internationale ne construiront pas ce pays. C’est la seule détermination autonome qui apportera les transformation. Il faut s’épanouir de cette dictature de la Communauté régionale téléguidée.
Nos préoccupations ne sont pas des questions de calendriers, elles sont plutôt sécuritaires, structurelles et ce n’est pas des élections bâclées en perspective qui vont solutionner ces problèmes.
La conscience politique s’inscrit dans une vision commune même si les approches de réalisation sont différentes. Dans le cas précis de notre pays, elle n’existe pas encore cette conscience politique.
Le pays est divisé. Elle ira vers la fragmentation quand on suit ce calendrier imposé. Beaucoup en sont conscients et pourtant, ils manquent de courage pour soulever leur voix. Les élections nous amènent de la division à la fragmentation.
Tâchons d’y penser !
Mamadou Bah Koné (MBK)
Source: Page Facebook