L’année 2022 marquera l’élection du président de la République. L’Adema, le parti qui a géré le Mali pendant 10ans, est en passe de signer son retour aux commandes de la chose publique.
La vocation de tout parti politique est la conquête et l’exercice du pouvoir. Et cela passe par un candidat à la hauteur. En 2007, l’Adema a accompagné ATT, en 2013, Dramane Dra fut le porte étendard mais il a sombré par la transition des siens.
En 2018, le comité Exécutif a montré toutes les facettes aux militants. A commencer par la candidature imaginaire de Dioncounda qui à la dernière minute a fait le faux rebond pour céder la part belle à IBK, le bourgeois.
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Pour la petite histoire, la conférence nationale de 2016, tenue au stade Modibo la question de la candidature s’est invitée dans le débat. Et les militants ont acté que le parti veut une candidature à l’interne. Cette décision a été torpillée par le CE actuel et le CE trouve refuge dans les retraites du 22 juillet à hôtel Timbouctou.
La conférence de 2017 à la maison des aînés a été bafouée car certains membres du CE et des députés manœuvraient pour le choix d’IBK. On nous a fait avaler des couleuvres pour la simple raison qu’on voulait choisir IBK.
Pis, en 2015, on nous dit que c’est IBK qui veut que Tiemoko soit le président du parti. Les causes produisant les mêmes effets ces vendeurs d’illusions criblés de trafic d’influence de sont mis au service du prince du jour « Karim Keita » pour entériner le choix d’IBK.
Et 2018, IBK a eu la caution morale de l’Adema et une élection bâclée permet à Boua choco de monter à Koulouba. Aujourd’hui, aux membres du CE de comprendre qu’on peut pardonner mais on n’oubliera pas. On n’acceptera plus qu’on nous embarque dans une situation similaire. Ceux qui ont réussi, l’aventure d’IBK en distribuant des liasses doivent comprendre que rien ne se passera comme avant.
Aux jeunes cadres de comprendre qu’on ne peut plus rien réussir avec ce CE. Donc le réveil est un impératif.
Salam
Fabou Diarra (Facebook)