Sous la couverture d’un milieu religieux érigé en lobby secret, avec lequel elle a du mal à cacher ses accointances notoires, Madame Diéminatou Sangaré, ministre de la Santé, est surtout du genre tenace en matière de rancune.
Selon nos informations, depuis le jour où l’ancien ministre Michel Sidibé l’a nommée à la tête de la Caisse Malienne de Sécurité Sociale, en lieu et place de l’Institut National de Prévoyance Sociale qu’elle convoitait réellement, sans jamais y arriver, Mme Diéminatou n’a eu de cesse de mettre les bâtons dans les roues des premiers responsables de l’Institut.
Et malgré son ascension au poste de ministre de la santé, faisant d’elle chef hiérarchique de l’Inps, Diéminatou n’a pas renoncé à son projet de nuire aux responsables de cet institut dont le seul pêché a été d’être là où ils sont.
Nommée ministre dans le deuxième gouvernement de la transition, il nous est revenu que son objectif premier a été de réunir des conditions en faveur d’une nette démolition la directrice générale de l’INPS, à savoir Mme Sidibé Zamilatou Cissé.
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Aux trousses cette dernière, Diéminatou a mis des hommes de main attaquant systématiquement celle qui est censée être une sœur, dans une certaine presse et sur des réseaux.
Avec insistance, la publication des rapports de L’OCLEI a permis à Diémi d’obtenir la tête de la DG de l’INPS. Mais jusqu’ici, Diémi la ministre ne lâche pas prise. Elle tient à humilier la Directrice jusqu’au bout. En témoigne une lettre confidentielle (dont Le Soft a copie) que la ministre Diéminatou a envoyé à la Directrice de l’INPS, l’interdisant toute signature alors que son décret de révocation n’avait pas été signé.
Aux dernières nouvelles, il nous est revenu que Diéminatou s’est substituée au Conseil d’administration, l’instance suprême habilitée à décider des avantages à accorder au personnel de l’Institut. En témoigne également une lettre confidentielle (dont Le Soft a copie) demandant à diviser par deux les salaires des trois premiers responsables de l’INPS. Il s’agit du Directeur Général, du Directeur Général Adjoint et de l’Agent comptable. Ce, en violation de toute réglementation en vigueur. Car en temps normal, c’est bien au Conseil d’administration que cette tâche est dévolue.
Rappelons que Diéminatou est ministre mais pas membre du conseil d’administration. Et en aucun cas, elle ne saurait se substituer au conseil d’administration. Mais dans tous les cas, il faudrait d’abord changer les textes avant de toucher aux salaires des travailleurs. Sinon, recours faisant, aucun travailleur n’aura des difficultés à recouvrir ses dus prévus par les textes.
Après tout, le reste ne traduit que la rancune qu’elle garde envers les autres malgré qu’elle ait grandi.
Nous y reviendrons.
IMT
Source: Le SOFT