Amadou konaté- Directeur général-Douanes Maliennes
Economie UNE

Entre 59 et 60 milliards de FCFA, les Douanes maliennes pulvérise les records

La gouvernance actuelle de la douane semble avoir réussi à convaincre de sa performance par les résultats. Entre 59 et 60 milliards de FCFA, c’est ce colossal pactole que la douane s’apprête à verser dans les caisses de l’Etat à la fin de ce mois de Novembre.

« C’est un record jamais atteint par la douane depuis plus de 50 ans » nous confie un vieux douanier à la retraite croisé dans les labyrinthes du circuit administratif douanier.

Il nous explique qu’il était venu spécialement pour saluer et féliciter le Directeur pour son exploit.

Il est absent pour raison professionnelle. Dans l’administration douanière, personne ne veut causer avant l’arrêt des écritures qui permet de valider les chiffres en coulisses.

À l’hôtel des finances, le patron a déjà de quoi se réjouir de son choix porté sur Amadou Konaté. Dans les coulisses, on entend les éloges du ministre Sanou qui ne se trompe pas sur la qualité des hommes. Avec ces résultats, il peut fièrement affronter le regard du président de la transition, Colonel Assimi Goita. Lui qui a jeté son dévolu sur des hommes dignes de confiance et qui peuvent honorer l’engagement de servir le Mali au prix de leur sommeil et même de leur sang.

De sa nomination en tant que Directeur des douanes à ce jour, Amadou Konaté n’a pas encore dit son dernier mot.

Après avoir mis en place une veritable équipe de choc, à laquelle il a réitéré ses objectifs, à savoir faire du résultat, il engrange de belles victoires sur ses défis.

Ainsi, dans le domaine de la lutte contre la contrebande et les traffics de tout genre, les résultats sont assez éloquents et les Maliens en sont témoins.

De la saisie des tonnes de poulets de chair à autres opérations de saisie de stupéfiants, d’armes et de munitions, tout indique le DG Konaté ne s’est pas trompé sur le choix de ses hommes.

Malgré les contraintes exogènes et les circonstances difficiles de réalisation d’objectifs de recettes, de telles prouesses méritent d’être saluées et encouragées.

Et dire que dans tout ça, la nouvelle gouvernance poursuit allègrement les réformes afin d’affiner plus efficacement les outils de défense économique du Mali. Un pays dont la survie économique dépend en partie de l’efficacité des services de recettes. A vouloir s’acharner sur ceux qui font le bonheur de notre stabilité économique, on risque de tomber dans le crime contre le peuple malien.

A. Niang

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