Après la flambée extraordinaire des prix des produits de consommation, la pénurie d’hydrocarbures dans les stations services rallonge la souffrance des populations. Le manque de gas-oil cause d’énormes torts aux conducteurs des voitures et autres usagers qui sont dans les besoins.
Après quelques tours des stations services de la capitale, le constant est amer, plusieurs stations services sont en manque de carburants. Scénario pareil dans les agglomérations de l’intérieur du pays. Selon plusieurs sources concordantes, la crise russo-ukrainienne, ajoutée à aux sanctions de la CEDEAO / UEMOA, serait la cause principale de ce calvaire.
Cette situation paralyse leurs activités et a des impacts négatifs sur les activités des compagnies des transporteurs et autres travaux. Des chauffeurs de Sotrama (véhicule de transport urbain), de taxis et ou propriétaires de véhicules personnels ont toutes les peines du monde à s’approvisionner en gasoil. Il faudra de long moment d’attente pour s’en procurer.
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Aujourd’hui, le Mali dispose moins de dépôts capables tenir au-delà de plusieurs semaines. Environ 40 % du carburant malien proviennent des traders qui ont des représentations dans la plupart des ports africains. Avec la crise Russo-Ukrainienne, certains pays comme le Sénégal, le Burkina Faso éprouvent des difficultés pour se ravitailler. Ils connaissent déjà des pénuries de ce genre. Les autorités maliennes commencent à multiplier les pistes d’approvisionnement du pays en carburant.
Pour satisfaire les nombreux clients, certaines stations, qui ne sont pas concernées par la grève refusent de vendre au de-là de 20 litres par véhicule.
Rappelons que la grève de 5 jours du syndicat des pompistes des stations-services tenues par des multinationales telles que Total, Shell, Ola Energy et Oryx, a largement contribué à cette pénurie qui commence à prendre des proportions plus larges. Hier, en meeting d’informations à la bourse du Travail, les responsables syndicaux ont annoncé la fin de leur grève, à compter d’aujourd’hui vendredi 20 mai 2022.
Adama Konaté
L’Observatoire