Après mainte réflexion, dans l’Affaire des militaires ivoiriens, considérés comme des mercenaires selon Bamako, l’universitaire malien, Abakary Touré, a jugé nécessaire la nomination d’un médiateur. Il a porté son choix sur le Président togolais, Faure Essozimna Gnassingbé. Lisez.
Cette affaire est très compliquée et je pense que les deux pays doivent œuvrer à l’apaisement et à la désescalade comme l’indiquent d’ailleurs les deux communiqués livrés par la partie Ivoirienne et malienne.
Je propose la nomination immédiate du président Faure Essozimna Gnassingbé comme médiateur dans ce dossier. S’il y a un Président dans l’espace de la CEDEAO qui peut parler dans ce dossier aux deux présidents (Ivoirien et malien) c’est bien le président Togolais. Cela permettrait et à la Côte d’Ivoire de récupérer ces soldats sans perdre la face et au Mali d’affirmer sa souveraine sans perdre également la face. Car de mon point de vue, cette histoire va se jouer sur les questions d’égaux qu’il va falloir gérer avec la plus grande sagacité.
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Il n’est de l’intérêt de personne à ce que cette crise entre voisins connaisse une évolution que personne ne saura ni contrôlée ni arrêtée. Nous avons d’important intérêts en Côte-d’Ivoire, plus de 4 millions de nos compatriotes y sont installés. De même plusieurs milliers d’Ivoiriens sont installés au Mali depuis plusieurs années.
Notre objectif, le seul à mon avis est de travailler à satisfaire les besoins des maliens par la création de la richesse et l’emploi pour les jeunes après la levée de l’embargo. Il s’agit aussi de tout faire pour réussir le retour à l’ordre constitutionnel après la seconde phase contractée avec le peuple malien. Rien, ne doit nous détourner de cet élan de réussir ce défi. Car c’est le monde entier qui nous regarde à présent.
Qu’Allah bénisse le Mali !
Abakary Touré
Universitaire
