C’est désormais sous l’étiquette » Cadre des partis et regroupements politiques pour le retour à l’ordre constitutionnel (CPRP – ROC) » que le Cadre d’échange des partis et regroupements politiques pour la réussite de la transition entend mener sa lutte pour le rétablissement de la démocratie au Mali.
Profitant de la conférence des présidents et ou représentants des partis et regroupements politiques qui le composent, sur la situation socio-politique du pays et pour donner une nouvelle impulsion et organisation au sujet des activités, le CADRE s’est réuni au siège de l’ARP, le mercredi 2 Novembre 2022. Les partis représentés sont EPM, Espérance Nouvelle-Jigiya Kura, ARP, NVPM, ASMA-CFP, ICAP, YELEMA, ADRP, CNDR, CVCRT.
Au cours de cette rencontre de présentation et d’officialisation du changement de nom, qui devient désormais » Cadre des partis et regroupements politiques pour le retour à l’ordre constitutionnel (CPRP – ROC) « , a eu lieu la passation de témoin au vice-président de ARP, le Docteur Modibo Soumaré, qui assure désormais la présidence du CADRE pour un nouveau mandat de 3 mois.
Selon le Directoire du Cadre, cette dénomination pour s’adapter aux exigences du combat pour la sauvegarde de la démocratie cela, suite à la prolongation de la transition qui doit s’achever en mars 2024.
En effet, après la période de présidence assurée par l’alliance Djiguiya Kura, animée par le président Amion Guindo dit Poulo, la présidence du CADRE revient à nouveau à l’ARP pour la seconde fois depuis la création de la plateforme.
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Le nouveau président du cadre, Dr Modibo Soumaré, a placé son nouveau mandat sous le signe de la renaissance du CADRE. Car durant ce second passage à la tête du cadre, il entend « redonner un nouveau visage à l’organisation qui œuvre cette fois pour le retour à l’ordre constitutionnel ».
Sous son leadership, le CPRP-ROC « entend désormais accentuer son implication et sa mobilisation en faveur du respect stricte de la charte de la transition, de l’organisation des élections transparentes et à la date convenue, de l’indépendance de la justice et œuvrer contre la judiciarisation des affaires politiques ».
Selon le communiqué sanctionnant la rencontre, le CADRE prévoit à court et moyen terme, d’organiser des assemblées générales dans les différentes communes et autour des thèmes comme par exemple la cherté de la vie et l’insécurité. « D’ici quelques jours, le CADRE organisera un séminaire autour » l’avant-projet de la nouvelle constitution du Mali « , souligne le communiqué.
Concernant les propos blasphématoires tenus par certains individus contre l’islam, le cadre, en marquant son indignation et sa réprobation face à cet acte, manifeste sa solidarité et son soutien à la communauté musulmane du Mali, à travers elle, à la oumah islamique et soutient par ailleurs les diverses actions judiciaires initiées par les autorités et le Haut Conseil Islamique du Mali.
Par ailleurs, le cadre dénonce vigoureusement le projet de loi visant à maintenir en activité de façon déguisée certains magistrats en service à la Cour Suprême, atteints par la limite d’âge. « Le cadre juge inappropriée et inopportune cette prolongation qui, du reste, prive d’emploi les jeunes frappés durement par le chômage », indique le communiqué.
Par conséquent, le Cadre partage à ce sujet la préoccupation des différents syndicats de magistrats et leur assure de son soutien dans ce noble combat pour l’équité et l’égalité de traitement. Ainsi, le cadre invite les autorités de Transition à tout mettre en œuvre en vue de l’apaisement du climat social.
Cyril Roc DACK/Icimali.com