Pour juguler les coupures intempestives d’électricité, le ministre de l’économie et des finances Alousseini Sanou a obtenu de garanti auprès de la Banque mondiale pour le financement des projets d’EDM-SA. A court d’initiatives, le patron de l’une des plus grandes entreprises publiques du Mali n’a décaissé aucun montant, pour la simple raison que, le DG Koureissi Konaré n’a pu présenter un projet convaincant aux experts de l’Institution financière internationale.
«Je me suis battu pour l’EDM-SA pour avoir de fonds auprès de la Banque mondiale. Vous n’avez pas parvenu à les décaisser jusqu’à présent parce que vous n’avez pas de projet structurant », assène le ministre de l’économie et des finances à une rencontre qui a réuni les responsables de l’EDM-SA et de la SOMAGEP-SA, en Mars dernier.
S’adressant au DG de l’EDM-SA, selon notre interlocuteur, le ministre Sanou a regretté l’absence d’initiative convaincante. Il aurait dit clairement que ce n’est pas les fonds qui manquent, mais plutôt de projets structurants, voire un schéma directeur fiable à long terme. C’est une évidence ! Sans une certaine créativité, d’idées de génie, on ne peut avoir de l’argent auprès de la banque mondiale. Et des observateurs avertis le savent bien. ‘’Pour avoir l’argent du blanc, il faut se creuser la tête’’.
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Sous le leadership de l’ingénieur en informatique Koureissi Konaré, depuis un certain temps, la Société Energie du Mali n’a pas bonne presse au sein de l’opinion publique nationale. On se rappelle qu’en plein hivernage passé à Bamako et dans les régions sous sa direction, le délestage intempestif était devenu quotidien. Le même scenario continue malheureusement en cette période du mois béni de ramadan. Présentement, à Sévaré le sachet de la glace jadis vendu à 50fcfa est cédé à 500fcfa. Il nous est revenu aussi que seuls le gouvernorat et quelques privilégiés bénéficient du service d’EDM-SA.
A Bamako, l’électricité est servie à tour de rôle, par quartier. Et le slogan «l’Edm-sa le partenaire officiel de l’obscurité » a vu le jour.
O.A.M
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