Le Conseil National de la Jeunesse du Mali s’investit dans la vulgarisation du projet de constitution. 100 jeunes représentant les six (6) communes de Bamako se sont imprégnés des innovations dans le projet, avant de se lancer dans des Journées d’appropriation sur toutes les régions administratives du Mali.
Soucieux du raffermissement des relations du Mali avec tous les autres pays de la planète et de sa participation active à la vie de la coopération internationale, depuis la rectification de la transition les autorités de la transition se sont données, grâce au soutien sans faille du peuple malien, la boussole de gouvernance orientée sur trois principes majeurs à savoir « le respect de la souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques opérés par le Mali, et la défense des intérêts du peuple malien dans les prises de décisions ».
Il ressort de l’application de ces principes et la mise en œuvre des Résolutions des Assises Nationales de la Refondation (ANR) la nécessité d’initier des réformes dont l’une des plus importantes demeure la Constitution dont le projet élaboré et validé par le Président de la transition Colonel Assimi Goïta suit sa phase de vulgarisation. Parmi les différentes entités engagées pour cette vulgarisation figure le Conseil National de la Jeunesse du Mali.
Ce samedi 29 avril 2023 au CICB, le CNJ-Mali a procédé au lancement inaugural de la vulgarisation du projet de constitution. La cérémonie présidée par le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction Civique et de la Construction Citoyenne, Mossa Ag Attaher, qui avait à ses côtés sa collègue déléguée chargée des Réformes politiques et institutionnelles, Mme Sylla Fatoumata S. Dicko, et le président du CNJ-Mali, Habib Dakouo.
CNJ-Mali en première ligne
A travers cette journée, dira le ministre Attaher, la jeunesse pose un acte éminemment citoyen, celui-là qui prouve que la jeunesse malienne, à travers le CNJ, a été la « première faitière à s’investir véritablement dans la vulgarisation du projet de constitution » avec à la clé des Journées d’Appropriation dont l’initiative permettra de « sillonner toutes les régions administratives du Mali après ce lancement inaugural de Bamako ». Il s’agira pour les jeunes de mieux comprendre le contenu du projet et de mieux cerner ses innovations, ses valeurs ajoutées et ses atouts pour la jeunesse malienne.
« L’organisation de ces journées montre à suffisance, une fois de plus, combien la jeunesse malienne, reste mobilisée en écho à l’appel de Son Excellence Le Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat, pour faire de la Transition, une réussite pour le bonheur du peuple », a déclaré le ministre de la Jeunesse.
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Selon le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction Civique et de la Construction Citoyenne, la jeunesse contribue en outre, par ces journées, « à réaliser un des engagements forts souscrits dans le Manifeste de la Jeunesse malienne de l’intérieur et de la diaspora, en écho à l’appel patriotique du Président de la Transition à la jeunesse ». En effet, pour la réussite de la Transition, colonel Assimi Goïta avait invité, le 1er juin 2021, la jeunesse à « soutenir sans réserve les plus hautes autorités » du Mali, « dans la mise en œuvre des réformes politiques et administratives dont l’objectif est de redorer l’image du Mali et de lui redonner toute sa place dans le concert des nations ».
Pour le ministre Mossa Ag Attaher, il ne fait plus l’ombre d’aucun doute que la jeunesse malienne a cerné son rôle dans la gestion de la Nation. « C’est ce que nous attendons de vous. Bonne continuation ! », s’est-il réjoui.
Une réforme pour la jeunesse
La constitution étant le socle de toute Nation, le ministre Ag estime que la réforme majeure, à travers ce projet de constitution, est faite pour les jeunes, « car la jeunesse est le présent et l’avenir d’une nation ». « Cette réforme pose déjà les balises pour une gestion saine et consensuelle du pays par toutes ses filles et tous ses fils. Ces balises constituent un réel espoir pour une vie en harmonie de nos communautés et un tremplin d’un développement global et harmonieux de notre pays », a martelé le Chef du département de la jeunesse du Mali.
Etant donné que les jeunes représentent la plus grande part de la population malienne à plus de 70%, le ministre Mossa Ag Attaher juge inéluctable qu’elle s’engage résolument en faveur de la vulgarisation de ce projet de constitution. « Dans les familles, les grins, au travail, partout, n’hésitez pas à en parler et à en discuter pour une plus grande compréhension de l’esprit et du contenu du Projet de Constitution », a conseillé le ministre. Qui dit pouvoir compter sur les jeunes « pour une appropriation par la majorité de la jeunesse malienne en vue d’un referendum reçu avec un OUI massif pour ne pas dire écrasante ! »
Pour finir, le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction Civique et de la Construction Citoyenne, Mossa Ag Attaher, a exhorté les jeunes à sillonner les villes et campagnes du pays afin d’expliquer aux populations tous les contours de ce projet et la nécessité de le porter plus haut pour son adoption définitive lors du prochain referendum.
Faut-il le rappeler, les travaux se sont déroulés par la suite au Carrefour des jeunes, après l’étape du lancement au CICB. Selon les responsables du CNJ-Mali, 100 jeunes représentant les 6 communes de Bamako se sont imprégnés des innovations dans le projet. Deux experts, Professeur Harouna Diallo, membre de la commission de Rédaction de l’avant-projet de nouvelle constitution, et Professeur Geremi Coulibaly, membre de la commission de finalisation du projet de nouvelle constitution, ont expliqué de fond en comble le projet.
Cyril Roc DACK/ Icimali.com