Bamako, le 10 mai 2024 – Alors que les travaux de la phase finale du Dialogue inter-maliens entraient dans leur troisième journée, le mercredi 8 mai dernier, au Centre International de Conférence de Bamako, Professeur Jean Bosco Konaré, Vice-président du comité de pilotage note des débats constructifs et de décisions cruciales pour l’avenir du Mali.
Le Professeur Konaré a souligné l’importance cruciale de cette initiative en affirmant que « les Maliens sont prêts à dialoguer pour résoudre rapidement la crise ». Il a insisté sur le fait que la paix est la priorité absolue, soulignant que sans elle, aucun progrès n’est possible. « Nous ne sommes pas ici pour bavarder, mais pour mettre en place des actions qui permettront le retour de la paix. Après la paix, nous pourrons reprendre le travail », a-t-il déclaré avec fermeté.
Les débats ont porté sur des recommandations venant de toutes les régions, représentant ainsi les aspirations des communes maliennes. Ces recommandations sont actuellement en cours d’analyse afin de déterminer les meilleures résolutions possibles. « Il faut reconnaître que les Maliens ne travaillent plus. Chacun veut de l’argent mais ne travaille pas. Or, l’argent ne tombe pas du ciel, seul le travail permet de le produire. Ainsi, la paix est indispensable pour remettre tous les Maliens au travail », a souligné le Professeur Konaré.
Le dialogue inter-maliens, initié par le Président de la Transition, Colonel Assimi Goïta, démontre sa volonté de résoudre la crise actuelle. Les directives élaborées seront présentées au président de la transition pour leur mise en application. « En tant que chef de l’État, nous savons très bien qu’il a sa vision de la paix, mais cela n’empêchera pas le comité de lui soumettre les préoccupations et les solutions des Maliens pour surmonter cette crise », a affirmé le Professeur Konaré.
Ce dialogue représente une étape cruciale vers la stabilité et la réconciliation nationale. Les nombreux défis auxquels le Mali est confronté nécessitent une action concertée et immédiate. « Après le dialogue, viendra le moment de travail, car seul le travail libère une nation. Il est temps que chacun assume ses responsabilités en agissant ainsi et le pays avancera réellement », a conclu le Professeur Konaré.
Plusieurs centaines de propositions ont été recueillies des phases précédentes du dialogue. L’analyse minutieuse de ces propositions a guidé la prise de décision vers des solutions adaptées à la situation actuelle. En somme, le Mali se trouve à un tournant décisif, rassure Pr Konaré, et le dialogue inter-malien offre une lueur d’espoir pour un avenir meilleur.
Sidy Coulibaly pour Icimali.com