Selon les responsables des partis politiques présents, la rencontre initiée par le Premier ministre , la seconde du genre, après celle du lundi 18 mars , vient à point nommé. Toujours selon eux, cette reprise de cadre de concertation avec les partis politiques servira notamment à fédérer les acteurs et à mieux consolider les acquis. Les échanges francs et directs ont également porté sur les défis sécuritaires ainsi que sur les réformes politiques et institutionnelles entreprises par le gouvernement de Transition. Des réalisations qui ont été unanimement saluées par les participants.
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Mali : La crainte du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga

Le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga a exprimé ses inquiétudes lors de la commémoration de la Journée internationale de la fille, le vendredi 11 octobre 2024, au Centre International de Conférence de Bamako (CICB). Profitant de l’événement, il a fait une déclaration qui a marqué les esprits, mettant en garde contre certaines dérives au sein de la Transition malienne.

Dans son discours, Choguel a soulevé une crainte majeure : « Les nouveaux amis de la Transition veulent chasser les autres ». Ces propos font allusion aux tensions internes au sein des acteurs politiques et civils soutenant la transition actuelle au Mali, où des divergences semblent de plus en plus visibles.

Le Premier ministre a déploré une confusion croissante au sein des forces politiques qui, selon lui, étaient initialement opposées mais qui, aujourd’hui, se disputent la légitimité du changement. « Les deux forces qui étaient opposées, la force qui dit qu’il n’y a pas de changement mais il y a certaines composantes de cette force qui disent que ce sont elles le changement », a-t-il affirmé.

Cette ambiguïté entre les anciens et les nouveaux alliés de la Transition, qu’il appelle « les nouveaux amis », semble semer le doute sur la capacité du gouvernement à mener à bien la rectification promise au peuple malien. Choguel a exprimé son désaccord avec cette dynamique où des forces auparavant exclues tenteraient désormais de s’imposer en évinçant les anciens partisans de la transition.

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Appel à la clarification

Le Premier ministre a martelé la nécessité d’une « clarification » dans la marche du processus de transition. « Je l’ai dit, je le répète, nous sommes à l’heure de la clarification. On a fait le changement de paradigme. On a fait la rectification. Il nous faut la clarification. On ne peut pas continuer dans la confusion », a-t-il insisté.

Ces propos traduisent une volonté de recentrer le discours autour de l’objectif principal de la transition : un retour à la stabilité et à l’ordre démocratique. Pour Choguel, il est crucial d’éviter les divisions internes qui pourraient ralentir, voire compromettre, les avancées réalisées depuis la rectification du processus de transition.

En somme, cette intervention du Premier ministre appelle à l’unité des forces politiques maliennes pour une transition apaisée et réussie.

Cyril Roc DACK / Icimali.com

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