Une rencontre s’est tenue ce jeudi au Centre de Formation des Collectivités Territoriales (CFCT), où le Premier ministre, le Général de Division Abdoulaye Maïga, a réuni les présidents et responsables des partis politiques dans le cadre des prises de contact. L’objectif principal de cette rencontre était de faire le point sur la révision annuelle des listes électorales de 2024, ainsi que d’échanger sur les réformes politiques et institutionnelles à venir.
Parmi les personnalités présentes, Moussa Timbiné, président du parti La Convergence et ancien président de l’Assemblée nationale, a pris la parole pour insister sur l’importance du rôle du peuple dans cette phase de transition.
« Je pense que tout le monde veut que, tôt ou tard, l’on sorte de cette situation de transition. La Transition doit, il faut le reconnaître, avoir une durée pour que les partis politiques et l’ensemble de ceux qui veulent compétir lors des échéances électorales puissent se soumettre à la proposition du peuple. Parce que tôt ou tard, c’est le peuple qui doit décider de celui qui doit conduire sa destinée », a-t-il déclaré.
Les discussions ont été marquées par des présentations techniques sur l’état d’avancement de la révision des listes électorales et des propositions pour des réformes institutionnelles. Les débats ont également abordé des questions diverses, témoignant de la volonté des participants de contribuer activement à une sortie de crise honorable.
Cependant, Moussa Timbiné a appelé à la prudence sur la fixation d’un calendrier électoral précipité. « Pour le moment, moi je pense que c’est trop tôt de se prononcer par rapport au calendrier parce qu’on n’a pas encore communiqué un calendrier. Mais comme je l’ai dit, depuis bien avant aujourd’hui, il y a la volonté de l’ensemble des acteurs de pouvoir sortir honorablement de cette transition par l’organisation d’élections crédibles, libres et transparentes », a-t-il ajouté.
Le Premier ministre a encouragé les participants à poursuivre les échanges et à formuler des propositions concrètes pour atteindre les objectifs fixés. Les prochaines semaines seront donc déterminantes pour structurer les modalités de cette transition vers une gouvernance émanant de la volonté populaire.
Un avenir à définir ensemble
Dans un climat où l’espoir d’une stabilité politique durable reste présent, la déclaration de Moussa Timbiné résume l’état d’esprit général : « Ce qui est sûr, dans les jours à venir, les débats vont continuer, et nous allons faire des propositions concrètes pour pouvoir sortir de ce cadre-là ». Une dynamique qui, espérons-le, permettra au Mali de tourner la page de la transition et de s’orienter vers un avenir plus serein.
Cyril Roc DACK