Ce projet a été conçu à partir du constat que la jeunesse ne percevait pas la corruption comme un obstacle majeur au développement. Pourtant, selon une enquête menée en 2024 dans le cadre du Projet d’appui à la lutte contre la corruption, 96 % des jeunes interrogés reconnaissent l’existence de la corruption au Mali.
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96 % des jeunes interrogés reconnaissent l’existence de la corruption au Mali

L’Ambassadeur de L’Union européenne au Mali a participé mardi à une conférence débat à l’Université de Ségou dans le cadre du Projet de lutte contre la corruption et pour la bonne gestion des finances publiques.

Elle a été animée par le Directeur Général de l’Agence de Recouvrement et de Gestion des Avoirs Saisis ou Confisqués (ARGASC), Oumar Traoré et le Magistrat, Sory Ibrahima Coulibaly.

Dans son allocution, Thomas Eckert a indiqué que le projet s’adresse principalement à la jeunesse malienne : les étudiants des universités publiques et privées, les élèves-fonctionnaires, les travailleurs des écoles de formation de cadres ainsi que les jeunes de la société civile. L’objectif est de renforcer leurs connaissances en gestion des finances publiques et aux outils existants pour lutter contre la corruption.

Ce projet a été conçu à partir du constat que la jeunesse ne percevait pas la corruption comme un obstacle majeur au développement. Pourtant, selon une enquête menée en 2024 dans le cadre du Projet d’appui à la lutte contre la corruption, 96 % des jeunes interrogés reconnaissent l’existence de la corruption au Mali.

L’Ambassadeur de l’UE a tenu à signaler que ce phénomène n’est malheureusement pas propre au Mali. Au sein de l’Union européenne, malgré des décennies d’engagement contre la corruption, il est estimé que celle-ci coûte jusqu’à 6 % du PIB cumulé de l’Union.

Il s’agit de la première conférence-débat organisée à Ségou dans le cadre du Projet de lutte contre la corruption et pour la bonne gestion des finances publiques (PROLAC-GFP). Deux autres conférences seront organisées à Ségou et sept à Bamako.

Le PROLAC-GFP est mis en œuvre par la @Fondation Friedrich Ebert en partenariat avec le CERM (Centre d’Etudes et de Réflexion au Mali).

Source: UE Mali

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