Revenant sur les retombées de cette collaboration, le Président Goïta s’est montré élogieux à l’égard du partenariat russo-malien : « Aujourd'hui, force est de reconnaître qu'effectivement, avec la coopération avec la Russie, aujourd'hui notamment sur le plan de défense et sécurité, le Mali a pu recouvrir l'entièreté de son territoire et cela montre la fiabilité et l'efficacité de la coopération avec la Fédération de Russie. »
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Charte de la Transition révisée :  Le Président Goïta désormais candidat potentiel

Le Conseil National de Transition (CNT) a adopté à l’unanimité, ce jeudi 3 juillet 2025, le projet de loi portant révision de la Charte de la Transition au Mali. Cette adoption marque un tournant politique majeur dans la conduite de la transition en cours, avec des modifications qui redéfinissent les bases du processus de retour à l’ordre constitutionnel.

Réunis en séance plénière, les membres du CNT ont voté à main levée. 131 voix ont été pour, aucune contre et aucune abstention. Ce consensus témoigne de l’adhésion totale de l’organe législatif de transition aux nouvelles orientations politiques.

Parmi les principales innovations de la révision figure l’intégration de la Constitution du 22 juillet 2023 comme fondement juridique de la Transition. Désormais, la durée de celle-ci est fixée à cinq (05) ans renouvelables autant de fois que nécessaire, jusqu’à la pacification complète du pays. Ce délai court à compter de la promulgation de la présente Charte. Toutefois, la durée peut être écourtée si les conditions nécessaires à l’organisation des élections sont réunies.

Éligibilité

La révision ouvre également la voie à la participation politique des dirigeants actuels de la transition à la vie démocratique future. Ainsi, le Président de la Transition, le Général Assimi Goïta, est désormais éligible à l’élection présidentielle et aux élections générales. La même possibilité est offerte aux membres du gouvernement et du CNT.

Cette disposition met fin à la règle d’inéligibilité initialement inscrite dans l’ancienne Charte, conférant aux autorités de la Transition une pleine légitimité à concourir aux échéances électorales à venir.

La révision confirme également que le Président de la Transition ‘’ remplit les fonctions de Chef de l’État pour une durée de cinq (05) ans renouvelables, autant de fois que nécessaire, jusqu’à la pacification du pays ‘’. Cette disposition formalise et encadre juridiquement le mandat du Général Assimi Goïta, tout en lui donnant la latitude de poursuivre sa mission tant que les conditions sécuritaires du pays l’exigent.

Selon les nouveaux textes, en cas de contradiction entre la Constitution et la Charte de la Transition révisée, les dispositions constitutionnelles prévalent, garantissant ainsi la suprématie du texte fondamental adopté en 2023.

Un nouveau chapitre s’ouvre

Avec cette révision majeure, le Mali inscrit la Transition dans une durée plus longue et flexible, au nom de la stabilité et de la sécurité. Le vote du CNT, unanimement favorable, ouvre donc un nouveau chapitre où le Général Assimi Goïta, désormais candidat potentiel, pourrait continuer à jouer un rôle central dans la conduite des affaires nationales, bien au-delà de la Transition.

Cyril Roc DACK 

 

Révision de la Charte de la Transition : Une gouvernance consolidée

Adopté par 131 voix, le projet de révision de la Charte de la Transition, porté par le Ministre délégué aux Réformes politiques, fixe la Transition à cinq ans renouvelables, avec la pacification du territoire comme préalable à des élections crédibles.

Le texte supprime des références obsolètes (Accord pour la paix, Protocole de la CEDEAO) pour s’aligner sur les réalités actuelles et les consultations nationales, notamment le Dialogue inter-malien et les Assises nationales.

Soutenue par les Forces vives d’avril 2025, la révision donne une durée de la Transition de cinq ans renouvelables, garantissant la continuité des réformes. Ce projet s’aligne sur les dynamiques de la Confédération des États du Sahel (AES) et les priorités du Plan d’Action gouvernemental, renforcées par des amendements de la Commission des lois.

Source : CNT

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