La crise éducative qui sévit au Mali prend une tournure critique avec le maintien de la grève des établissements éducatifs privés de l'Enseignement secondaire, malgré les efforts déployés par le gouvernement. Face à cette situation préoccupante, l'ex-Premier ministre Moussa Mara a lancé un cri de cœur, appelant à la résolution rapide et pacifique de ce différend.
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Justice : Moussa Mara convoqué de nouveau ce mercredi 16 juillet 2025

L’ancien Premier ministre Moussa Mara a été auditionné ce mardi 15 juillet 2025 après-midi par la Brigade des Investigations Judiciaires (BIJ). Convoqué sur instruction du Procureur général, il a été interrogé, avant d’être autorisé à regagner son domicile.

Selon des sources judiciaires, cette convocation fait suite à un tweet publié récemment par l’ancien Premier ministre Moussa Mara dans lequel il exprimait sa solidarité envers certains détenus dits d’opinion, notamment Mohamed Youssouf Bathily alias Ras Bath, Rose de la Vie chère et Mamadou Traoré dit « Le Roi ». Ce message a été interprété comme comportant des sous-entendus jugés préoccupants par les autorités judiciaires.

Le Procureur général aurait adressé, le lundi 14 juillet, une lettre au Procureur de la Commune IV de Bamako, lui demandant de diligenter une audition de l’ex-chef de gouvernement. Ce dernier devait s’expliquer sur les intentions et les implications de ses propos publiés sur les réseaux sociaux.

https://x.com/MoussaMaraMali/status/1941061122443878612

Peu après son retour à domicile, Moussa Mara a publié une note sur ses plateformes numériques : « Après plusieurs heures d’interrogatoire à la brigade d’investigation judiciaire, je suis rentré chez moi. La procédure continue. Je suis convoqué au même endroit demain mercredi 16 juillet à 10H ! Restons sereins et surtout restons derrière le Seigneur ! »

L’ancien Maire de la Commune IV de Bamako pourrait, à l’issue de cette nouvelle convocation, être présenté au Procureur, lequel décidera des suites à donner à cette affaire.

Cette audition suscite d’ores et déjà de nombreuses réactions dans l’opinion publique, certains y voyant une entrave à la liberté d’expression tandis que d’autres appellent à la prudence dans la communication publique des personnalités politiques.

A suivre

Cyril Roc DACK / Icimali.com

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