Le Procureur de la République près le tribunal de première instance d’Abidjan, Braman Oumar, a réfuté avec force les allégations d’enlèvements et de disparitions forcées en Côte d’Ivoire, les qualifiant de « narratif » qui discrédite les forces de l’ordre.
Abidjan, le 18 septembre 2025 – Dans un communiqué de presse, il a clairement établi que les opérations d’interpellation menées par la police et la gendarmerie sont légales et supervisées par la justice.
Le Procureur Oumar a expliqué que « certaines personnes, dont des dirigeants de partis politiques, ainsi que des organes de presse, font état d’enlèvements par des éléments encagoulés » lors d’opérations d’arrestation. Il a précisé que ce discours vise, de manière inavouée, à « faire croire à l’opinion nationale et internationale qu’il existe des milices à la solde du régime en place, agissant en dehors de toute base légale, ce qui n’est pas conforme à la réalité. »
Pour rétablir la vérité, Braman Oumar a rappelé que la loi est strictement respectée. « Conformément aux dispositions du Code de Procédure Pénale, je suis régulièrement informé des opérations de Police ou de Gendarmerie… et ces opérations sont toujours conduites sous ma direction », a-t-il déclaré. Il a insisté sur le fait que « ces opérations ne constituent donc pas des enlèvements ou des disparitions forcées. »
Concernant l’usage de cagoules, un élément souvent mis en avant par les détracteurs, le Procureur a tenu à clarifier la situation. Il a affirmé que « le fait pour des agents de Police ou de Gendarmerie de faire usage de cagoules, lors de leurs interventions, n’en fait pas des hors-la-loi mais procède d’un mode opératoire propre à certaines unités, comme c’est le cas dans de nombreux pays. »
En conclusion, le Procureur Braman Oumar a voulu rassurer les Ivoiriens sur la situation sécuritaire. « La Côte d’Ivoire ne connaît ni enlèvements, ni séquestrations, ni disparitions forcées, comme certains tentent de le faire croire », a-t-il fermement déclaré. Il a enfin garanti que « toutes les personnes interpellées font l’objet de procédures d’enquête régulières et de jugement et sont, si nécessaire, détenues conformément à la loi. »
Fatoumata Diarra / Icimali.com