Dans le cadre de l’opérationnalisation du Régime d’Assurance Maladie Universelle (RAMU), la Caisse nationale d’Assurance maladie (CANAM) tient, du 22 au 24 décembre 2025, un atelier de sensibilisation à l’intention des mutuelles de santé.
Cette initiative vise à favoriser l’adhésion de la population active non salariée au dispositif, afin d’élargir durablement la couverture sanitaire au Mali.
La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le directeur général de la CANAM, le Médecin général de brigade Boubacar Dembélé, en présence du coordonnateur du projet ARISE/Keneya Yiriwali, Dr Ousmane Diallo, et du directeur général adjoint de l’Agence nationale de la mutualité sociale, Aliou Ouattara.
Réunissant plus d’une soixantaine de participants, cet atelier permettra d’approfondir les échanges sur le rôle des mutuelles dans le système de protection sociale, les avantages du RAMU pour les travailleurs non-salariés et leurs familles, son architecture institutionnelle, ainsi que les freins à l’adhésion et les stratégies de mobilisation communautaire.
À cette occasion, le Dr Ousmane Diallo a réaffirmé l’engagement du projet ARISE/Keneya Yiriwali à accompagner la CANAM dans la mise en œuvre effective du RAMU, soulignant que l’adhésion des mutuelles constitue un levier essentiel du processus.
Dans le même esprit, Monsieur Aliou Ouattara a rappelé que les mutuelles représentent un maillon stratégique de la réussite du RAMU et que ces échanges doivent aboutir à des solutions concrètes pour une adhésion massive.
- A LIRE AUSSI : https://icimali.com/football-africain-la-can-passe-a-quatre-ans-la-ligue-des-nations-africaine-voit-le-jour43455-2/
Football africain : La CAN passe à quatre ans, la Ligue des Nations africaine voit le jour
Au Mali, une large frange de la population notamment les acteurs du secteur informel tels que les paysans, éleveurs, artisans et commerçants, demeure encore sans protection face aux risques liés à la maladie.
L’opérationnalisation du RAMU apparaît dès lors comme une réponse structurante, visant à garantir une couverture sanitaire équitable à l’ensemble des composantes socio-économiques du pays.
Selon le directeur général de la CANAM, la réussite du RAMU repose sur l’inclusion effective de l’ensemble des acteurs mutualistes. « Il s’agit de faire en sorte qu’aucun Malien ne soit laissé en marge du droit fondamental à la santé », a-t-il souligné, rappelant que le RAMU a vocation à devenir une réalité tangible pour tous.
Si l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) a permis, grâce au mécanisme du tiers payant, d’améliorer l’accès aux soins pour une partie de la population, sa portée demeure limitée, avec une couverture estimée à 22 %. Le RAMU ambitionne ainsi de combler ce déficit et d’inscrire durablement le pays sur la voie de la couverture sanitaire universelle.
SERCOM/CANAM





