Investi candidat par son parti à la présidentielle du 29 juillet, Moussa Mara dit regretter ses propos sur le prix de l’avion présidentiel. Sans expériences dans la gestion des affaires publiques, Moussa Mara s’est illustré en mensonge pour discréditer le pouvoir d’IBK au lieu de donner des vraies informations au peuple.
Au Mali, la quête du pouvoir fait perdre à certains leur sang froid. C’est le cas de l’ex PM d’IBK, Président du parti YELEMA, qui tient des discours irresponsables et mensongers sur son passage à la primature. Au cours d’une conférence organisée à Bamako, l’ex PM est revenu sur la question du Boeing présidentiel pour jeter de l’opprobre sur le régime en place.
Une affirmation qui a surpris plus d’un Malien qui s’étonne de ses propos. Pour eux, le moment n’est pas propice à la tenue de ces genres de propos. Mais, au contraire, ce sont des propos de regrets d’un Homme à la quête de nouvelle mue. En affirmant de la sorte, l’homme jette de l’opprobre sur le régime en place qui l’a promis aux plus hautes fonctions administratives. Il fut respectivement Ministre de la Politique et de l’Urbanisme et Premier Ministre. Une promotion à lui faite par le Président de la République au détriment de sa formation politique. Il y a eu de grincements des dents en son temps, malgré tout le Chef de l’Etat l’a maintenu.
Au lieu de reconnaitre les bienfaits d’IBK, M. Mara jette le discrédit sur la gouvernance actuelle. Comme pour dire qu’il n’y est pas comptable. Quelle farce de la part d’un Responsable politique ? Il pense se faire une nouvelle virginité. Un mea culpa qui ne dit pas son nom et de nature à lui faire perdre tout crédit auprès des électeurs. Ces derniers ne sont pas dupes et savent qui sanctionner le moment venu. Il ne sert à rien de se justifier.
Quant au Président sortant, il ne se reproche rien. Il a, à son actif, un bilan qui plaide en sa faveur au cas où il se portera candidat. Il revient à ses ex-collaborateurs devenus opposants aujourd’hui à défendre les projets de société. Ces vendeurs d’illusions oublient que le Peuple est le seul juge. Ce dernier saura accorder sa confiance à qui de droit lors du scrutin.
Ambaba de Dissongo
Source: L’Observatoire