Environ 80 parachutistes ont été largués par deux Transall et 40 autres ont sauté d’un A400M, dans l’est du pays.
L’armée française a largué 120 parachutistes jeudi matin dans la région de Ménaka (nord-est du Mali), l’une des zones les plus instables du pays, dans le cadre de son opération anti-djihadiste Barkhane, a-t-on appris auprès de l’état-major français.
Cette annonce intervient alors que sept soldats maliens et un civil ont été tués par l’explosion d’engins artisanaux dans le centre du pays.
Quelque 80 parachutistes français ont été largués par deux Transall et 40 autres ont sauté d’un A400M, a précisé le porte-parole de l’état-major, le colonel Patrik Steiger.
Cette opération aéroportée « permet de compléter le dispositif en place dans cette région » proche de la frontière avec le Niger, « où se trouvent déjà des forces maliennes et une compagnie de Barkhane », a souligné le colonel Steiger.
L’A400M utilisé pour la première fois depuis 2013
« On combine différentes capacités pour créer un effet de surprise chez les groupes armés terroristes et pour montrer à la population qu’on est capable de venir rapidement », a-t-il commenté.
C’est la première fois que l’avion de transport militaire A400M d’Airbus réalise un largage en opérations (par l’arrière) depuis son arrivée dans l’armée de l’Air française en 2013.
L’appareil n’est pas encore capable de larguer des paras par les portes latérales, une capacité promise à terme par Airbus.
Source: La Prarisien