Ce n’est plus qu’une question de jour pour que le Directeur général de l’Agence pour la promotion des investissements (API) soit relevé.
Pour lui succéder dans le fauteuil de DG, plusieurs noms circulent dans les couloirs du département de tutelle. Deux anciens conseillers techniques et le responsable d’une structure rattachée sont sur la liste.
Selon des sources proches du cabinet, c’est pour cette raison que l’homme n’est plus consulté par son nouveau patron. Ce dernier préfère le faire remplacer pour certaines rencontres à l’international. Récemment, c’est la chef de la cellule technique des réformes du climat des affaires, Keïta Zeinabou Sacko, qui faisait la promotion de la destination Mali lors d’une réunion de haut niveau avec des investisseurs étrangers.
Pendant ce temps, Moussa Touré fait du tourisme dans les rues d’Alger. Sa réputation de mauvais manager a précédé son nom dans le bureau du nouveau ministre. Ce dernier aurait même refusé de lui accorder une audience, après sa prise de service.
Il est décrié par les employés de l’API ; le syndicat lui a même déclaré la guerre. Il lui reproche des recrutements basés sur le favoritisme et le clientélisme.
Aussi, aurait-il, par des manœuvres dilatoires, tenté de faire des reclassements et changer du coup la grille salariale. Depuis, il est dans le viseur des centrales syndicales.
Moussa Touré a aussi péché dans l’organisation du fameux ‘’Forum Invest in Mali’’. Il a confié la communication de cet important événement à une société étrangère moyennant plus de 700 millions de FCFA. Car, à l’époque, il soutenait à qui veut l’entendre qu’il n’y a pas d’Agence de communication digne de ce nom pour piloter l’événement. Curieusement, c’est par ce volet que le forum a lamentablement échoué.
De la tenue de ce forum à nos jours, aucun investisseur n’a pointé le nez.
Plusieurs observateurs conviennent que l’API a besoin du sang neuf à sa tête pour booster les reformes et rendre la destination Mali attrayante. Car, aujourd’hui, la structure agonise par le manque de personnalité et de leadership de son premier responsable. C’est pour y remédier que les autorités ont décidé de changer le directeur général. Le pays regorge de jeunes cadres compétents et expérimentés pour diriger la société. Le nom de son successeur sera connu très bientôt, révèlent nos sources.
A suivre.
Jean JACQUES
Source: Azalaï Express