Ancienne gouverneure de l’état de Caroline du Sud, Nikki Haley était en poste depuis novembre 2016. Malgré les rumeurs, elle assure ne pas vouloir se présenter à l’élection présidentielle de 2020.
Nikki Haley, l’énergique ambassadrice des États-Unis auprès de l’ONU, a démissionné de son poste ce mardi. D’après les agences d’information, Donald Trump a accepté son départ dans la foulée. Une rencontre entre les deux protagonistes s’est déroulée dans l’après-midi dans le bureau Ovale, devant la presse. Qualifié d’«étoile montante» du parti républicain par plusieurs médias locaux, Nikki Haley n’a pas encore précisé les motifs de son départ.
Donald Trump a choisi la gouverneure de Caroline du Sud, Nikki Haley, pour être la nouvelle représentante permanente des États-Unis auprès des Nations unies en novembre 2016. Fille d’immigrants venus d’Inde, elle a accédé à une certaine notoriété quand en juillet 2015, elle a fait décrocher le drapeau confédéré, symbole ségrégationniste aux yeux de beaucoup, qui flottait depuis des années devant le bâtiment du Parlement de son État. Mère de deux enfants et âgée de 46 ans, elle avait peu d’expérience dans les affaires internationales. Elle a soutenu des rivaux de Trump durant la campagne électorale avant de se rallier à lui du bout des lèvres.
«Un travail fantastique»
Elle a un temps été pressentie pour rejoindre le poste de secrétaire d’État (l’équivalent de notre ministre des Affaires étrangères, ndlr), laissé vacant après le limogeage de Rex Tillerson en mars, avant que Mike Pompeo ne reprenne finalement le poste. Durant ses deux ans en tant qu’ambassadrice, Nikki Haley a en particulier marqué les esprits pour avoir annoncé le départ des États-Unis du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, en juin dernier. Elle n’avait alors pas hésité à qualifier l’institution de «cloaque de partis pris politiques».
Source: Le figaro.fr