Longtemps chérie par ses clients pour des services clairs et rapides, Ecobank est aujourd’hui devenue « une déception » pour ceux qui l’avaient auparavant louée.
La banque panafricaine qui a fait ses beaux jours au Mali et un peu partout en Afrique de l’ouest n’est qu’une coquille vide aux yeux de plusieurs de ses clients qui lui avaient dévolue leur confiance. Du moins c’est ce que pensent certains de ses clients qui se soustraient déjà petit à petit de son giron.
Longtemps chérie par ses abonnés et clients, Ecobank montrerait ses limites pour ceux-ci qui se plaignent en majorité de son inaptitude à les satisfaire pour les différents services qu’ils y effectuent. La somme des plaintes faites par elles se résume principalement à leur lourdeur dans le traitement des différents dossiers.
Si l’on sait qu’au delà des services des particuliers, l’Etat malien a décidé que les acquéreurs de passeport y déposent d’abord leur argent avant de suivre le reste de la procédure administrative. Aussi un contrat lie cette même banque à l’université pour le paiement des bourses et trousseaux des étudiants.
Rappelons que ces étudiants ont du mal à mettre la main sur ce qui leurs est dû, faute de prévision de cette banque. Ils sont obligés de broyer le noir par une faute qui ne leurs incombe pas. Car c’est à la banque de changer et/ou de mettre à jour les cartes bancaires qui seraient périmées.
T., fonctionnaire et client de l’Ecobank depuis plusieurs années déjà se demande « Pourquoi ces étudiants n’ont pas leur bourse à temps si la banque est sérieuse ? » La panafricaine des banques serait entrain de cacher la vérité à ces clients car elle frôle à peine des signes qui ne trompent pas et qui pourraient lui être fatals.
Un autre du nom de A. Diallo, opérateur économique, dira « je suis désolé par ce que je constate depuis longtemps dans cette banque. Est-ce que les administrateurs d’Ecobank ne cachent pas leur incapacité en nous disant chaque fois que la connexion n’est pas bonne pour nous empêcher de toucher notre argent alors qu’ils n’ont rien dans leur caisse ? »
Il est 13h 20 minutes, ce lundi 15 Octobre 2018, toutes les agences d’Ecobank de la commune I de Bamako (Korofina, Tournant Djélibougou, etc.) étaient bourrées de clients. Les rangs ne bougeaient nulle part, le constat était loin d’être bon. Beaucoup sont des clients qui étaient nerveux face à cette interruption de la connexion.
Encore à 15h 30 sur la rive droite, c’était le même constat. Là-bas, Oumar T., environ la cinquantaine et entrepreneur regrette « Nous sommes habitués à cela. Puisque que je ne suis pas obligé de rester dans cette banque, j’envisage déjà une solution. » Laquelle solution ? En tout cas, beaucoup de ces clients que nous avons approchés se disent insatisfaits des prestations d’Ecobank et ne tarderaient pas à le quitter.
Nous y reviendrons !!!
Badara Alou