Au cours de son périple de trois jours dans la région de Sikasso, la ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Keïta Aïda MBO a visité l’usine de fabrication de sacs à base de fibre végétale dénommée ‘’la Fibre du Mali’’ (FIMA).
Auréolé par cette visite de marque, le Directeur général de la FIMA, Modibo Sidibé, indiquera que sa société a pour objectif de développer l’agrobusiness, avec un focus sur l’achat et le conditionnement de fibres et produits végétaux ; l’exportation de fibres et produits végétaux ; l’amélioration des produits de l’agriculture et la cueillette ; la valorisation des chaînes de valeurs des produits locaux (dah fibre, sésame…).
Selon lui, il s’agit de connecter les petits producteurs aux grandes entreprises. Ceci est au cœur de la stratégie d’intervention de la FIMA. Ainsi, elle permet de créer un pont entre les économies locales et les marchés nationaux et régionaux.
Modibo Sidibé pense que la conjugaison de ces acquis permet à la FIMA de garantir à ses clients des services à forte valeur ajoutée : pertinence du diagnostic, innovation dans la stratégie, gestion axée sur les résultats.
Pour ce faire, la FIMA entend rehausser la production du dah fibre en implantant une usine de transformation à proximité du lieu de production. Aussi, veut-elle pérenniser la valorisation de la filière dah au Mali et dans la sous-région. Le Directeur général en appelle à l’implication du secteur public. A ce titre, il salue et remercie la ministre Keïta Aïda MBO dont l’accompagnement et les conseils avisés ont permis à la société de voir plus loin.
Pour la ministre, la FIMA est un modèle de fierté malienne en termes de protection, de promotion et de valorisation des ressources naturelles du Mali. Selon elle, en décidant d’appuyer la FIMA dans la production, une référence dans la sous-région, il s’agit d’aider les jeunes à devenir des entrepreneurs à travers notamment la formation et l’information de marché. Elle pense que la FIMA contribue à la diversification des sources de revenus des populations défavorisées, d’améliorer l’environnement des affaires et surtout, de bâtir un modèle d’entreprenariat qui tire de la pauvreté vers la prospérité.
Partant, elle promet de tout mettre en œuvre pour la création d’une usine de fabrication d’emballage biodégradable. Cela, pour faciliter la mise en œuvre de la loi de 2008, portant interdiction de l’usage des sachets plastiques. La ministre pense que si cette loi peine à entrer en vigueur, c’est parce qu’une alternative n’a pas été proposée aux usagers.
Harber MAIGA, envoyé spécial
Source: Azalaï Express