Les braves éléments de la Brigade de Recherches du Commissariat de police du 6e Arrondissement ont mis la main sur Fatoumata Djenta, une autre voleuse d’enfants à l’Hippodrome II, le 14 octobre dernier, lors d’une cérémonie de mariage.
Les faits se sont passés au Quartier de l’Hippodrome II, lors d’une cérémonie de mariage. Selon nos informations, quand Yah Coulibaly avait confié son enfant à sa jeune sœur, Rokia Coulibaly, Fatoumata Djenta la voleuse (car c’est le nom par lequel il faudrait désormais l’appeler), s’est fait passer pour une griotte et s’approcha de Rokia.
Ensuite, elle saisit l’enfant des mains de sa tante et a fait semblant de jouer avec lui. Rokia Coulibaly ayant crue à la scène de Fatoumata, rentre dans la chambre pour prendre les couches de l’enfant. C’était l’occasion idéale qu’attendait la voleuse pour disparaitre avec le bébé.
Après maintes recherches faites par les parents et l’assistance mais n’aboutissant à rien, ils saisissent le Commissariat de police 6e Arrondissement pour faire une déclaration.
C’est ainsi que les éléments du Commissaire Principal Tapa Diallo ont procédé à des méthodes de recherches plus fertiles et approfondies. Pour commencer, la police a tout d’abord mis l’image de l’enfant sur les réseaux sociaux et ensuite à la télévision Chérifla afin de dénicher Fatoumata Djenta. Une méthode qui ne tarda pas à porter fruit après deux semaines d’alerte.
Le 27 octobre, aux environs des 00Heures, par un appel téléphonique, les vigilants policiers sont informés depuis Manantali qu’une jeune dame du nom de Fatoumata Djenta est repérée avec un bébé d’autrui de son retour de Bamako.
Sur le champ, la BR saisit la Gendarmerie de Kita par téléphone, qui, à son tour, appela celle de Manantali pour interpeller la voleuse .
Dès le lendemain, 28 octobre, Fatoumata Djenta s’est retrouvée derrière les barreaux du 6e Arrondissement et l’enfant est remis à ses parents.
Pour l’instant, Fatoumata Djenta est détenue au 6e Arrondissement en attendant son transfert au Parquet pour répondre à ses actes.
Mahamadou Sarré, Stagiaire
Source: L’Observatoire