A quelques kilomètres de l’aéroport Gnassingbé Eyadéma de Lomé, s’est déroule ce jour un exercice d’urgence grandeur nature dénommé « Epulo 2018 ».
Le scénario portait sur une simulation d’un crash aérien. Jeudi 15 novembre, le vol 032 de la compagnie aérienne Togoline en provenance d’Abuja s’écrase à proximité de l’aéroport. Bilan : 10 personnes décédées, 69 blessées dont 25 graves.
Rapidement la chaîne de secours se met en place. Le gestionnaire de la plateforme aéroportuaire, la SALT, société aéroportuaire de Lomé-Tokoin, les services de sécurité, la gendarmerie, le centre hospitalier, les services de l’État… sont mobilisés.
L’exercice, qui a duré environ trois heures a permis de tester le plan d’urgence et de gestion de crise de l’aéroport et de mettre à l’épreuve l es exploitants et partenaires aéroportuaires en cas de catastrophe aérienne, leur coordination et l’efficacité de l’intervention, sans toutefois oublier le traitement des victimes.
De fait, il a permis de tester la réactivité des acteurs, le sauvetage des vies humaines et le maintien du fonctionnement des activités aéroportuaires.
« Le but de l’exercice est de voir dans quelle mesure, s’il y avait un crash d’avion à l’aéroport, on peut sauver des vies humaines, en minimisant des pertes. Nous devons avoir un fond d’urgence qui a prévu tout d’avance. Comment sécuriser le lieu, le rôle des sapeurs pompiers, des ambulances, des centres médicaux partenaires pour s’occuper des blessés graves et légers, préparer les équipes », a laissé entendre le Col Dokissim Gnama Latta, directeur général de la société aéroportuaire de Lomé-Tokoin (SALT).
Les manquements relevés lors des interventions des différents acteurs seront corrigés, a-t-il assuré.