Alors que Cyril Achkar, président de l’organisation patronale des industriels, estime que le secteur industriel malien est caractérisé par sa faible densité, le ministre de la Promotion des investissements et du développement industriel Moulaye Ahmed Boubacar pointe du doigt l’insuffisance d’infrastructures de base, le coût élevé de l’énergie et le manque de financement des unités industrielles comme handicaps.
Le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga a procédé, le jeudi 29 novembre 2018 au Parc des Expositions de Bamako, au lancement de la 7ème édition des journées de l’industrialisation de l’Afrique, placée cette année sous le thème du « Made in Mali ».
Après avoir visité plusieurs stands, le Chef du Gouvernement face à la presse a déclaré que le thème « Made in Mali » correspond parfaitement à l’ambition du Gouvernement de tout faire pour booster le secteur industriel et l’accompagner pour une meilleure compétitivité de la production nationale.
Dans cette optique, le Gouvernement a pris un décret sur la commande publique afin qu’une partie significative de cette commande soit adressée à la production nationale.
Pour Cyril Achkar, président de l’organisation patronale des industriels, le secteur industriel est caractérisé par sa faible densité. Il compte 829 entreprises industrielles, dont 52,69% sont installées à Bamako et 30438 employés en 2015 (contre 13 000 en 2002).
Le ministre de la Promotion des investissements et du développement industriel, Moulaye Ahmed Boubacar, dira de son côté que le secteur secondaire est handicapé au Mali par l’insuffisance d’infrastructures de base, le coût élevé de l’énergie, et le manque de financement des unités industrielles.
Le but de ces journées est d’inciter les pays africains à s’engager dans le processus industriel et à susciter une prise de conscience au niveau national et international en faveur du développement industriel de l’Afrique.
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